Guinée 1991-1992 Alors que l'opposition réclamait vainement la tenue d'une conférence nationale, le président Lansana Conté a promulgué, en décembre...
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Guinée 1991-1992
Alors que l'opposition réclamait vainement la tenue d'une conférence nationale,
le président Lansana Conté a promulgué, en décembre 1991, dix-sept lois
organisant la vie politique: institutions, partis, code électoral, libertés
publiques, justice, presse.
Ce travail normatif a été suivi en février 1992 d'un
important remaniement ministériel marqué par la réduction de 24 à 16 du nombre
des portefeuilles et, surtout, par le départ de la majorité des militaires et
des Guinéens "de l'extérieur" du gouvernement.
Ce changement a abouti en outre à
l'éviction des "barons" du régime, des proches de Lansana Conté.
La prochaine échéance a été fixée à décembre 1992 et concerne les élections
législatives dont l'organisation, précédée du recensement des électeurs, devrait
coûter 3 milliards de francs CFA.
La situation économique est restée préoccupante, du fait notamment des tensions
persistantes entre les autorités guinéennes et le FMI et la Banque mondiale.
A
la base de ce désaccord a figuré en particulier la question de la fonction
publique dont le poids est jugé trop lourd par les organisations
internationales.
Cette situation a conduit, en juillet 1990, à la suspension de
l'aide du FMI; toutefois, suite à l'adoption d'un budget "réaliste", la
négociation entre les deux parties a repris en mars 1992.
Elle a de nouveau
achoppé sur les effectifs de l'administration: un audit de la Banque mondiale a
révélé l'existence de plus de 5 000 "faux" fonctionnaires, alors que le
gouvernement guinéen décidait en mai....
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