Guinée 1996-1997 Ébranlé par la tentative de putsch qui a accompagné la mutinerie militaire des 2 et 3 février 1996,...
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Guinée 1996-1997
Ébranlé par la tentative de putsch qui a accompagné la mutinerie militaire des 2
et 3 février 1996, le général-président Lansana Conté a d'abord cherché à
reprendre le contrôle de l'armée.
Quinze officiers ont été arrêtés dans le cadre
d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Conakry.
A l'annonce de
leur propre inculpation, dix soldats ont assassiné, le 22 mars 1996, le colonel
Sény Bangoura, commandant du camp Alpha Yaya, d'où était partie la mutinerie.
La
plupart des inculpés ont ensuite été libérés sans être jugés, à l'exception d'un
"noyau" d'une dizaine d'officiers, parmi lesquels Kader Doumbouya, chef du
Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA), proche de l'ancien dictateur
Sékou Touré et l'un des instigateurs de la tentative de coup d'État.
Un mandat
d'arrêt a été lancé le 21 avril 1996 contre le commandant Gbago Zoumanigui, lui
aussi tenu pour l'un des auteurs de la tentative de putsch.
Cet officier se
serait réfugié au Mali, puis en Libye, au Burkina Faso et en Sierra Léone.
En quête d'une certaine décrispation, L.
Conté a créé, sans réviser la
Constitution, un poste de Premier ministre auquel il a nommé, le 9 juillet 1996,
Sidya Touré, ex-directeur de....
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