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gunnar MYRDAL Ce dont toutes les sciences sociales traitent est, en dernière instance, le comportement humain. Et le comportement humain...

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« gunnar MYRDAL Ce dont toutes les sciences sociales traitent est, en dernière instance, le comportement humain.

Et le comportement humain n'est pas constant comme le mouvement des corps célestes ou des molécules.

Il dépend, et il est détenniné, par l'ensemble complexe des conditions de vie et des institutions dans lesquelles les gens existent, et par leurs mentalités, conditionnées par ces conditions de vie et ces institutions, mais en même temps en réaction contre elles. Procès de la croissance, 1973 Gunnar Myrdal est né en 1898 dans la petite commune de Gustaf en Suède.

Disciple de Wicksell, il succède à Gustav Cassel à la chaire d'économie de Stockholm.

Député, puis ministre du Commerce suédois, Myrdal a joué un rôle notable dans le développement de la social-démocratie en Suède.

Au sein de la commission économique des Nations Unies pour l'Europe il contribua aussi au développement d'une nouvelle attitude vis à vis du Tiersmonde.

Myrdal est avec Galbraith un des rares économistes du courant institutionnaliste dont les travaux ont été récompensés par le Prix Nobel (1974).

Gunnar Myrdal est mort en 1987. anticipations, valeurs "ex ante" et "ex post" "L'équilibre monétaire" (1931) s'inscrit dans la logique des travaux de l'école suédoise (voir Wicksell).

Myrdal y met l'accent sur le rôle des anticipations dans la formation des prix.

La distinction entre valeurs "ex ante", qui correspondent aux prévisions des agents, et valeurs "ex post" qui sont effectivement réalisées, se révèle fructueuse.

"Ex ante", il peut y avoir un écart entre épargne et investissement, mais "ex post" il y a nécessairement égalité.

Un décalage "ex ante" entre épargne et investissement peut se résor­ ber à travers les modifications de prix. une défense de l'approche institutionnaliste Myrdal se rattachera lui même au courant institutionnaliste et développera de vigoureuses critiques de la pensée néo-classique. Celle-ci se situe dans une approche étroite de l'économie.

Or, il n'y a pas des problèmes politiques, des problèmes économiques et des problèmes sociaux mais des problèmes auxquels il faut trouver une solution en prenant en compte l'ensemble des savoirs dont on dispose.

L'hypothèse "toutes choses égales par ailleurs" conduit à supposer que le système de valeur, l'organisation politique, les comportements sont nécessairement favorables.

En conséquence, il n'y a pas à s'intéresser aux institutions.

Dès que l'on prend en compte les variables socio-politiques de la vie économique, les institutions prennent une place centrale car elles sont un des élé­ ments à travers lesquels se.... »

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