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Heidegger C Pemer. c:'al le ÜIDita' à UDe unique idée, qui un jour demeurera COIIUllè une ftoile au ciel du...

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« Heidegger C Pemer.

c:'al le ÜIDita' à UDe unique idée, qui un jour demeurera COIIUllè une ftoile au ciel du monde.

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Qwstionl m Éléments de biographie t l'influence de Husserl Philosophe allemand, Martin Heidegger fut élève puis assistant de Husserl.

Il lui dédie « en témoignage de vénération et d'amitié » son œuvre majeure, P.tre et Temps (1927).

On se presse alors pour écouter ce jeune professeur qui fait sensation à l'université de Marbourg. Lorsque Husserl prend sa retraite de l'université de Fribourg, Heidegger, dont la célébrité va croissant, lui succède.

Très vite, ses relations avec Husserl s'enveniment jusqu'à devenir inexistantes. t la polémique Alors que les nazis viennent d'arriver au pouvoir, Heidegger est nommé recteur de l'Université de Fribourg.

Ses liens avec le parti nazi, dont il fut membre jusqu'en 1945, sont aujourd'hui encore l'objet de vives polémiques.

Toujours est-il que l'un de ses premiers actes de recteur fut d'interdire la propagande antisémite au sein de l'université.

Un an après sa nomination, il démissionne de son poste de recteur et se consacre uniquement à l'enseignement. En 1945, les Alliés interdisent à Heidegger d'enseigner, lui reprochant de n'avoir pas dénoncé les atrocités du nazisme.

Néanmoins, Heidegger est de plus en plus populaire en France.

En 1951, il est réintégré dans ses fonctions de professeur.

Il enseignera jusqu'en 1973, multipliant voyages et conférences. Heidegger est notamment l'auteur de Qu'est-ce que la métaphysique ? (1929), Chemins qui ne mènent nulle part (1950), et de La question de la technique (1953). Thèses essentielles Martin Heidegger compte parmi les penseurs les plus marquants du question fondamentale et pourtant oubliée de l'ontologie traditionnelle, constitue le centre de sa réflexion.

Heidegger ne livre pas à son lecteur une philosophie constituée, mais ouvre des chemins de pensée propices à l'écoute de l'être. xr siècle.

La question du sens de l'itre, t la question de l'être La question du sens de l'être (que veut dire « être » ?) sous-tend toute l'œuvre de Heidegger.

Heidegger entend « fournir une interprétation du temps comme horizon de toute compréhension de l'être» (Etre et Temps). L'être ne se révèle qu'à travers l'étant.

Poser la question de l'être, c'est donc interroger son lien et sa différence ontologique avec l'étant en lequel il se donne.

Si l'être désigne le fond énigmatique de tout étant, ce qui constitue sa force active, origine de tout étant sans pour autant être ceci ou cela, l'étant renvoie à toute réalité concrète et particulière, aux choses qui sont ceci ou cela. L'être, source de tout étant, n'est pas un étant suprême (Dieu, les Idées platoniciennes ...), comme l'a conçu la philosophie au cours de son histoire.

Il n'est ni ceci ni cela, il est un non-étant,« rien» (Das Nicht) que la métaphysique a oublié mais qu'il est essentiel de penser. La tradition a souvent privilégié l'éternité pour penser l'être.

Or, c'est le temps qui permet de le comprendre, selon Heidegger : comme l'être, le temps n'est ni ceci ni cela, il n'est pas un étant, mais il est ce en quoi se déploie tout étant. t Le Dasein, l'être-là de l'être Parmi les étants, l'homme est le seul qui pose la question du sens de l'être. L'homme est le Dasein: «l'être-là» de l'être, le lieu du déploiement de l'être dans lequel se fait jour la question de l'être.

Ce« berger de l'être» est toujours déjà en rapport avec l'être. Or, le mode d'être du Dasein, en ce qu'il ne se borne pas simplement à subsister, se caractérise par l'existence.

Exister, ek-sistere, c'est, littéralement, ne pas coïncider avec soi-même, être hors de soi, ne pas être simplement ce qu'on est, mais être également ce qu'on a à être.

Le Dasein est projet d'être,« jeté au monde», son existence ne se comprend que dans l'horizon de la temporalité.

C'est donc dans l'analyse de l'existence du Dasein que se révèle la temporalité de l'être. Le temps n'est pas une succession linéaire d'instants, mais il surgit en l'homme en tant qu'unité, contemporanéité du passé, du présent et de l'avenir.

Il est l'être essentiel de l'homme qui, en tant qu'être-au-monde, être toujours déjà dans le monde, se découvre dans sa facticité, c'est­ à-dire comme emprunt de contingence, être fini (mortel), mais dont l'existence est aussi pouvoir être, liberté qui se déploie dans les possibilités qui s'offrent à lui. t La mort, possibilité ultime du Dasein Le Dasein sait qu'il est voué à la mort, et en ce sens, il est un être-pour-la­ mort.

Par cette expression, Heidegger ne désigne pas le fait que tout homme doive mourir un jour ou l'autre, mais la conscience assumée du fait que l'on puisse mourir à chaque instant, et ce dès notre plus jeune âge :« Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir.

» (Etre et Temps) t Existence authentique et existence inauthentique Face à l'épreuve de la finitude qui détermine le Dasein comme étant fondamentalement souci, deux possibilités s'offrent à l'existant : exister authentiquement (être lui-même) ou de manière inauthentique. L'existence inauthentique se perd dans l'anonymat du« On,., En se disant « on meurt ,., et non pas « je vais mourir ,., en attribuant à l'humanité dans sa généralité la mort comme horizon, on évite de regarder cet horizon comme étant proprement nôtre, on cède à la dictature du« On ». Au contraire, l'existence authentique est celle du Dasein qui assume sa mortalité et s'engage dans le projet. Ainsi, Heidegger ne conçoit pas négativement le temps et la mort : ils permettent l'existence authentique, façonnent notre être-au-monde.

Le temps authentique, ouverture qui permet à l'étant d'être, constitue la vérité de l'être. Ce n'est pas parce que l'homme est un être temporel qu'il est voué à la mort.

C'est, inversement, parce qu'il est mortel que son existence est essentiellement inscrite.... »

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