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Héraclite d'Éphèse vie - ve siècles av. J.-C. « Tout s'écoule.,. Fragments Éléments de biographie t Un personnage hors du...

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« Héraclite d'Éphèse vie - ve siècles av.

J.-C. « Tout s'écoule.,.

Fragments Éléments de biographie t Un personnage hors du commun Ce célèbre présocratique, indépendant et rétif, de caractère mélancolique, mena une vie d'ermite.

Connu pour son orgueil, il traitait les hommes, qu'il considérait comme des enfants capricieux, avec dédain. t Le sens du tragique Contemporain des guerres médiques qui opposent les Grecs aux Perses, il assiste à la chute des cités les plus prospères d'Asie Mineure comme Milet ou �phèse.

On comprend, dès lors, son attachement au tragique et l'importance qu'il donne à la guerre et aux luttes dans sa compréhension du monde. t Le sens de l'indépendance et du mystère Bien que l'on puisse rattacher sa pensée à celle de l'école de Milet, il dit n'avoir été l'élève de personne, pensant que l'on doit tout apprendre par soi-même. On le surnomme l'Obscur, d'abord parce que son texte n'est pas ponctué (ce qui le rend, dira Aristote, difficile à lire), mais aussi parce que, méprisant la bêtise, et ne souhaitant pas être vulgarisé, il cultive le mystère dans la formulation de ses thèses. Thèses essentielles Héraclite ouvre la voie à la philosophie en essayant de rendre compte du monde non plus en référence à un principe mystique et surnaturel, mais de manière rationnelle, en cherchant l'origine de toutes choses dans un principe matériel unique. Il fait sienne la question qui, avant lui, avait intéressé les membres de l'école de Milet, et en particulier Thalès et Anaximandre : qu'est-ce qui subsiste à travers le devenir incessant des choses ? t Le mobilisme universel Ce qui subsiste, nous dit Héraclite, c'est l'instabilité, le devenir.

Si le monde est un, il est cependant en perpétuel devenir, tout change constamment, tout est instable, rien ne demeure à l'identique.

Sa conception s'oppose en cela à celle des Éléates, de Parménide notamment, qui nie la réalité du devenir et suppose l'unité et l'identité de l'�tre. t Le Feu, principe de toutes choses Si Thalès voyait dans )'Eau l'élément originaire du cosmos, c'est, pour Héraclite, le Feu qui est le principe universel, l'élément constitutif du monde.

Tout n'est que transformation du Feu, qu'Héraclite nomme également« l'Un »ou« chose sage». S'il constitue l'univers, le Feu est aussi ce qui le menace de dislocation, ce qui le détruira au terme de la Grande Année, période d'environ 10 800 ans. On voit combien la pensée d'Héraclite est une pensée du tragique : « Le Feu survenant jugera toutes choses et s'en emparera » (fragment 66). Mais notons que cet embrasement de l'univers signifie à la fois sa fin et le principe de sa régénération : c'est l'image d'un temps cyclique que nous offre Héraclite.

L'univers serait soumis à)'Éternel Retour du même. La Grande Année désigne la période du temps au terme de laquelle les événements sont amenés à se reproduire. t Le conflit perpétuel Le Feu est à la fois guerre et raison.

Guerre, d'abord: dans le monde, les contraires s'affrontent constamment.

Ce conflit des contraires est immanent à la nature de l'Un.

Tout naît de la.... »

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