Honduras 1989-1990 Pour la quatrième fois depuis le retour à la démocratie en 1981, et alors que le pays est...
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Honduras 1989-1990
Pour la quatrième fois depuis le retour à la démocratie en 1981, et alors que le
pays est toujours partiellement occupé par la Contra nicaraguayenne et les
États-Unis, les Honduriens se sont rendus aux urnes le 26 novembre 1989.
Les
élections se sont soldées par une alternance au pouvoir, le Parti national (PN)
succédant au Parti libéral (PL).
Le nouveau président, Rafael Leonardo Callejas,
allait avoir fort à faire pour tirer le Honduras du marasme dans lequel il se
trouve.
La violence politique, tout d'abord, qui s'est aggravée dans les mois
précédents.
Le 25 janvier le général Alvarez était assassiné.
Il avait été chef
d'état-major des forces armées entre 1982 et 1984, et responsable de
l'imposition d'un "état de sécurité nationale".
Cet attentat a provoqué la
réaction des groupes d'extrême droite, qui ont lancé des menaces de mort.
Comme
au Guatémala, le président José Simón Azcona a réagi en convoquant un dialogue
national.
Les attentats se sont néanmoins poursuivis, notamment contre les
soldats américains qui occupent le pays.
Concernant la situation des droits de
l'homme, le Honduras, pour la deuxième fois en six mois, a été condamné le 20
janvier 1989 par la Cour interaméricaine des droits de l'homme pour la
disparition d'une enseignante en 1982.
Dans ce cadre, le président Azcona a eu
le souci de maintenir le calme sur le front social.
Avec une dette de 3
milliards de dollars, un chômage d'au moins....
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