Honduras 1996-1997 L'agitation sociale a marqué le début de l'année 1997, alors que le président Carlos Reina entrait dans la...
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Honduras 1996-1997
L'agitation sociale a marqué le début de l'année 1997, alors que le président
Carlos Reina entrait dans la dernière année de son mandat.
En 1996, le Honduras
a pourtant connu une seconde année consécutive de reprise économique, avec une
croissance de 3 % après les 4,5 % de 1995 (contre -1,9 % en 1994).
Mais la
population n'a pas ressenti les effets de cette croissance et les syndicats ont
protesté contre la détérioration des conditions de vie et les orientations de la
politique économique du gouvernement.
C.
Reina avait promis au moment de son
élection en 1994 de mettre en oeuvre un "ajustement à visage humain" et de
lancer une "révolution morale".
Cela n'a pas été tenu.
Les juges ne sont
notamment pas parvenus à faire aboutir un procès contre l'ancien président
Leonardo Callejas (1989-1993), accusé de corruption.
Le 8 janvier 1997, C.
Reina
a lancé un "plan d'action spéciale" destiné aux plus nécessiteux, qui a suscité
du scepticisme.
La dernière année de son mandat s'annonçait d'autant plus
difficile que l'opposition était entrée en campagne en vue des élections de
novembre 1997.
Comme les autres pays d'Amérique centrale, le Honduras est confronté à une vague
de criminalité sans précédent.
En 1996, une vingtaine d'attentats à la bombe ont
été commis dans le pays, sans....
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