Honduras 2000-2001 Accrochages avec le Nicaragua La fragile démocratie du Honduras a de nouveau été mise à l'épreuve, au début...
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Honduras 2000-2001
Accrochages avec le Nicaragua
La fragile démocratie du Honduras a de nouveau été mise à l'épreuve, au début de
l'année 2001, avec le retour de l'éternel débat sur l'éligibilité des candidats
à la présidence de la République, dans la perspective des élections générales
prévues pour novembre 2001.
Les primaires organisées en décembre 2000 par les
deux principaux partis, le Parti libéral (PL) du chef de l'État, Carlos Flores
Facussé, et le Parti national (PN, opposition), semblaient pourtant avoir
tranché.
Rafael Ponce avait été désigné par ses pairs pour porter les couleurs
du PL et Ricardo Maduro Joest pour être le candidat présidentiel du PN.
Seulement, dès janvier 2001, les libéraux ont contesté la validité de la
candidature de leur adversaire R.
Maduro Joest, au motif que ce dernier, né au
Panama, n'avait été naturalisé hondurien qu'en 1982 et qu'il ne pouvait pas, de
ce fait, briguer la magistrature suprême.
Ce qu'a confirmé, fin janvier 2001, le
Tribunal électoral.
R.
Maduro Joest a dû, en février suivant, retirer sa
candidature, au profit de son directeur de campagne, Luis Cosenza ; mais, dans
le même temps, son parti l'a porté triomphalement à sa présidence.
Cette première passe d'armes électorale, sur fond de xénophobie larvée, a
coïncidé avec une très vive tension aux frontières avec le Nicaragua, qui a
reproché à Tegucigalpa d'avoir ratifié, en 1999, un traité avec la Colombie
reconnaissant implicitement la souveraineté de Bogota sur les îles de la mer des
Caraïbes également revendiquées par Managua.
Des incidents armés ont éclaté en
février et mars 2001 entre les deux pays, mais en avril la raison semblait
vouloir l'emporter puisque les deux parties s'accordaient....
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