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Hong Kong 1995-1996 Transition sous surveillance Le compte à rebours dans le grand giron place Tian An Men à ans...

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« Hong Kong 1995-1996 Transition sous surveillance Le compte à rebours dans le grand giron place Tian An Men à ans de négociations menant, le 1er juillet 1997, à la réintégration de Hong Kong chinois a continué de clignoter au tableau numérique de la Pékin.

Ce processus constituera l'aboutissement de quinze parfois ardues entre le Royaume-Uni et la Chine populaire. L'existence d'un mouvement démocratique hong-kongais bien organisé rend la transition plus difficile, mais une collaboration plus étroite entre Londres et Pékin est devenue évidente.

Le temps est aussi apparu jouer en faveur de la Chine.

Ses propres mécanismes politiques préparant la Région sous administration spéciale (RSAS) de Hong Kong ont commencé d'être mis en place, mais leurs premières recommandations ont fait peur et relancé les intentions de départ. Le 17 septembre 1995 ont eu lieu les dernières élections organisées sous la direction d'un gouverneur britannique, en l'occurrence Chris Patten, qui concernaient le choix des soixante membres du Conseil législatif (Legislative Council, Legco).

La victoire est revenue aux artisans d'une plus grande démocratie, ceux qui redoutent une politique interventionniste de la Chine populaire après 1997.

Le grand gagnant, parmi 138 candidats de toutes tendances, a été l'avocat Martin Lee et sa formation des United Democrats ("Démocrates unis") qui ont fait élire dix-neuf candidats et peuvent compter sur plusieurs autres élus indépendants pour former un bloc d'une trentaine de membres. Vingt membres du Legco sur soixante ont été élus au suffrage universel.

La participation générale n'a été que de 36 % sur les 3,9 millions d'inscrits. Autre formation, le Democratic Alliance for Betterment of Hong Kong (DAB, "Alliance démocratique pour l'amélioration de Hong Kong"), regroupant les sympathisants de Pékin sous le slogan "Aimons Hong Kong et aimons la Chine", n'a réussi à faire élire que seize candidats.

Au centre se sont retrouvés dix-huit modérés dont dix membres du Parti libéral, un regroupement d'hommes d'affaires dirigé par le vétéran du Legco Allen Lee. Le bras de fer du juridique et du politique Mécontentes, les autorités chinoises ont réaffirmé leur intention de dissoudre ce Conseil législatif dès le transfert de souveraineté de juillet 1997 et d'y substituer un Conseil temporaire de membres désignés, qui exclurait les leaders démocrates comme Martin Lee, Szeto Wah, Emily Lau et Christine Loh. Au chapitre de l'indépendance du système judiciaire, un débat acrimonieux a opposé membres du Legco démocrates et partisans de Pékin au sujet de la future Cour de dernière instance qui jouera le rôle du Conseil privé de Londres.

Le Conseil législatif a convenu que ce tribunal, qui ne doit être formé qu'après le départ des Britanniques, serait composé de quatre juges locaux et d'un seul magistrat étranger.

Les dossiers liés aux "actes d'État" (comme la Défense et les Affaires étrangères) ont échappé à sa juridiction, une catégorie pouvant abusivement inclure d'autres domaines d'activité.

Les démocrates ont manifesté leurs craintes concernant la survie de la rule of law.

Comment, en effet, parler d'un "haut degré d'autonomie" pour la RSAS si le judiciaire n'est pas mieux protégé? Les acquis du bill of rights (déclaration des droits, datant de 1991) ont été remis en question par le nouveau Preliminary Working Committee ("Comité de travail préliminaire" pro-Pékin) qui souhaitait que le gouvernement possède plus de pouvoirs face au simple citoyen.

L'idée était de rétablir six ordonnances touchant aux pouvoirs d'urgence, à la censure, aux manifestations et aux marges de manoeuvre des associations.

La réaction a été vive dans les milieux juridiques et journalistiques. Un rapprochement significatif dans les rapports sino-britanniques a coïncidé avec la visite du ministre chinois des Affaires étrangères Qian Qichen à Londres, en octobre 1995.

Le remplacement de Douglas Hurd par Malcolm Rifkind à la tête du Foreign Office a aussi contribué à décontracter les relations.

Le gouverneur C.

Patten demeurait encore aux commandes à Hong Kong, mais Whitehall a décidé de devenir plus conciliant après plus de trois ans de confrontation ouverte.

Les Britanniques ont même accepté de participer aux festivités marquant la passation historique des pouvoirs. Autre grand tournant, en janvier 1996, le Comité préparatoire qui regroupe 150 notables et hommes d'affaires, dont 94 de Hong Kong, a été mis en place par Pékin.

Toujours en.... »

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