Hongrie 2003-2004 Climat politique tendu Après moins de deux ans de gouvernement socialiste-libéral, le 1er mai 2004, la Hongrie est...
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Hongrie 2003-2004
Climat politique tendu
Après moins de deux ans de gouvernement socialiste-libéral, le 1er mai 2004, la
Hongrie est entrée dans l’Union européenne (UE).
Cet événement a rapidement été
éclipsé par la lutte politique en vue des élections au Parlement européen du 13
juin suivant.
La vie politique hongroise restait marquée par la recherche
systématique de la confrontation de la part du principal parti d’opposition
(conservateur), la FIDESz-MPSz.
La Fédération des jeunes démocrates (FIDESz), en
ajoutant à son nom l'appellation MPSz (Alliance civique hongroise), le 17 mai
2003, entendait désormais apparaître comme l’unique formation nationale,
dépassant le clivage droite-gauche, et éliminant de la compétition le MDF (Forum
démocratique hongrois), son partenaire au gouvernement entre 1998 et 2002.
En mai-juin 2004, la FIDESz-MPSz s’efforçait de rassembler un million de
signatures au bas d’une pétition autour de revendications sociales non
budgétisées.
Le MDF et sa présidente, Ibolya David, tentaient cependant de
s’affirmer, refusant de devenir les serviteurs de Viktor Orban, le tout-puissant
chef de la FIDESz.
Ce parti avait été le seul à critiquer la participation de la
Hongrie à l’intervention armée en Irak (300 hommes chargés de questions
logistiques largement liées aux opérations humanitaires), pourtant votée à une
large majorité au Parlement pour une durée limitée à l’année 2004.
Cette prise
de position bénéficiait du soutien de deux tiers des Hongrois, fin avril 2004,
expliquant l’évolution tardive sur ce sujet de la FIDESz-MPSz avant les
européennes.
À gauche, le SzDSz (Alliance des démocrates libres), toujours au gouvernement,
soutenait la politique irakienne du MSZP (Parti socialiste hongrois).
Aux
élections européennes du 13 juin 2004, le SzDSz (7,7 % des suffrages) a certes
dépassé le MDF (5,3 %), mais arrivait loin derrière les deux grands : la FIDESz
(47,4 %) et le MSZP (34,4 %).
Les partis aux extrêmes n'ont pas atteint le seuil
de représentation de 5 %, notamment, à droite, le parti d’Istvan Csurka (2,35
%).
Le MSZP apparaissait en difficulté, l’action du gouvernement n’étant
approuvée que par deux cinquièmes des votants (38,48....
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