Hongrie 2004-2005 Paradoxes typiques La vie politique hongroise, pour la troisième année de pouvoir de la coalition socialiste-libérale, a connu...
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Hongrie 2004-2005
Paradoxes typiques
La vie politique hongroise, pour la troisième année de pouvoir de la coalition
socialiste-libérale, a connu un changement de gouvernement et une élection
présidentielle, le maintien de la mobilisation par l’opposition dirigée par
Viktor Orban, et un semblant de dialogue entre son parti, la FIDESz-MPSz
(Fédération des jeunes démocrates-Alliance civique hongroise), et les
socialistes dirigeant le gouvernement.
Mais cette tension politique n’a pas
entamé la stabilité institutionnelle.
Et l’entrée dans l’Union européenne (UE),
le 1er mai 2004, et la ratification du Traité constitutionnel européen, le 20
décembre 2004, n'ont pas changé le climat politique intérieur.
Le Premier ministre Peter Medgyessy a alors dû démissionner le 24 août pour
cause de chute de popularité liée à un manque de charisme, et le 4 octobre 2004
s’installait le gouvernement de Ferenc Gyurcsany, jusqu’alors ministre de
l’Enfance, de la Jeunesse et des Sports.
Son arrivée correspond à un
renouvellement de génération (il est né en 1961).
À la fin des années 1980, en
tant que dirigeant des associations de jeunesse liées au Parti socialiste
(communiste) au pouvoir, il avait rencontré V.
Orban, qui organisait pour sa
part la FIDESz, un groupe de jeunesse anticommuniste.
Contrairement à son futur
concurrent, il est devenu homme d’affaires avant de revenir à la politique comme
conseiller de son prédécesseur (P.
Medgyessy) à la tête du gouvernement, sans
évoquer son engagement au sein du Parti socialiste.
Dans un premier temps, le nouveau Premier ministre a réussi à rétablir la
position du gouvernement dans les sondages, mais elle est restée moins bonne que
celle de la FIDESz.
Il a démis son ministre des Finances en avril et tenté....
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