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I Contexte de création de La Princesse de Montpensier D La mode de la préciosité 1. Une recherche de raffinement...

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« I Contexte de création de La Princesse de Montpensier D La mode de la préciosité 1.

Une recherche de raffinement ]ustc après la ic;rondc, en réaction à la grossièreté des rnœurs, la société parisienne voit apparaître un nouveau type de comportement, basé sur la recherche d'une grande distinction.

Les« précieux» se réclament d'un com­ portement raffiné, dans les goûts, les manii:�res et le langage: ce qu'on nomme la «préciosil{�»- Ce phénomène social et culturel domine entre 1650 et Hi60 cl est caractérisé par la vie mondaine, la conversation, le goût de la littérature cl l'idéalisation de la femme.

Cette pratique - qui gagnera ensuile la province - se fait dans des cercles fermés, par une élite aristocratique, qui se réunit souvent dans la chambre de réception d'une darne.

Celle-ci reçoit ses hôtes à demi allongée sur son lit, tandis qu'ils s'installent dans la «ruelle», l'espace libre entre le lit et la cloison, qui donne son nom à ces réunions. 2.

Les femmes à l'honneur 1 À partir de I G50, le« Salon» précieux le plus célèbre est celui Les précieux donnaient des de Mlle de Scudéry (dite «Sapho») qui rassemble surtout des surnoms d"origine écrivains et se consacre à la litt{�rature, tandis que celui de grecque.

pour l'Hôtel de Rambouillet, crN� en 1 (i20 par ( :atherinc de Vivonne imiter !'Antiquité. (« J\rthénicc » ), commence à décliner. 1 La préciosité valorise le détachement des intérêts matériels incarnés par la bourgeoisie-, l'exercice de la galanterie et du« bel esprit», l'émancipation de la femme, qui passe par son éducation et le rejet du mariage tradition­ nel- c'est-à-dire arrangé - au profil d'une relation amoureuse basée sur les sentiments énoncés sur la« Carte de Tendre» du roman Clélie de Mlle de Scu­ déry.

Le code amoureux inspiré par la« courtoisie» du Moyen Âge impose une longue patience à l'homme et une relation plus platonique que charnelle. 3.

Le goût pour la littérature La littérature constitue le principal sujet d'intérêt: on lit des romans (L'Aslrée d'f lonoré d'Urfé), des pièces de théâtre et des poèmes, et on en écrit («La Guirlande de Julie»).

Les métaphores et les périphrases, le langage raffiné et abstrait, les lettres, les portraits, les jeux littéraires constituent quelques carac­ téristiques de la préciosité littéraire.

Animée par les poètes Voiture, Malherbe, Ménage, elle a exercé son influence sur Mme de Sévigné, sur Mme de Lafa­ yette, sur La Rochefoucauld, sur Corneille, sur Racine. 4.

Le déclin Cette mode amorce son déclin à partir de 1660, mais survit jusqu'en 1680 tout en s'attirant de nombreuses critiques (Les Précieuses ridicules de Molière). Ill Le Classicisme On considère que ce mouvement culturel - intellectuel, littéraire et artistique - commence vers 1650 et se termine peu avant la fin du siècle. 1.

Le goût de l'analyse En réaction contre les excès du Baroque, le Classicisme établit des règles claires et rigoureuses pour chaque genre littéraire et revendique l'usage d'un style simple et naturel.

Le théâtre est sa forme privilégiée, ainsi que la fable et toutes les formes qui favorisent l'analyse morale et psychologique.

Ses thèmes principaux sont la peinture des caractères et des sentiments, la confrontation de l'individu avec les contraintes sociales, morales et politiques, et l'idéal d'équilibre et d'honnêteté.

Ses procédés d'écriture récurrents sont les maximes et les formules générales, la litote qui permet le respect de la bienséance, les parallélismes et les symétries. 2.

« Plaire et instruire » Le Baroque se développe dans la première moitié du xv11' siècle et se caractérise par l'exagération des formes, le mouvement, l'illusion... La bienséance impose de se conformer aux usages de la société pour ne pas choquer (ici, par le langag:e). Tous les écrivains du XVIIe siècle sont des moralistes: La Rochefoucauld auteur des Maximes, La Fontaine auteur des Fables, La Bruyère auteur des Caractères, mais aussi les dramaturges Molière, Corneille et Racine, et la romancière Mme de Lafayette.

Ils décrivent et critiquent les mœurs de leur.... »

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