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I- Les conditions de la représentation A- Les conditions de la représentation • Proximité physique des acteurs, partage d’une émotion...

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« I- Les conditions de la représentation A- Les conditions de la représentation • Proximité physique des acteurs, partage d’une émotion avec toute une salle (lieu artificiel : on ferme les lumières – même en matinée.

Monde clos, à part le temps de la représentation.

Tout le monde fait comme si et est très content de faire ainsi).

- le comédien qui feint l’émotion : la personne entre dans un personnage (maquillage, costume).

Il feint d’être et le spectateur feint de croire qu’il est. • Décor et objets ; éclairages, musiques, maquillage ; costumes... • Donnée capitale dans une pièce : le jeu de l’acteur.

Il est jugé par le public (applaudissements, huées, silence glacial…).

Une pièce de théâtre est surtout une accumulation d’artifices : le spectateur doit faire comme s’il croyait ce qu’il voyait, décors, unité de lieu/temps/actions, apartés, vers… Le bon acteur sera celui qui fait oublier toute l’artificialité du monde du théâtre. NB : tout ne peut être vraiment permis car ce sont des hommes et des femmes qui jouent… B- Règles des trois unités : • Unité de temps => l’action doit se dérouler en 24 heures (on réduit les 24 heures en 3 heures de représentation.

Cf.

la « folle journée » de Figaro. • Unité de lieu : soit l’action doit se dérouler dans un espace que peut embrasser le regard (Cf.

Voltaire) ; soit pièce (ex, chez Racine, dans un palais, une antichambre…). • Unité d’action : il ne faut qu’une intrigue principale afin de ne pas perdre le spectateur. => Après les romantiques, de nombreux auteurs n’ont pas respecté ces règles.

Parfois, problèmes de longueur de pièces, de compréhension… (Cf.

Lorenzaccio : doit être expurgé pour être représenté).

NB : Les romantiques n’ont presque pas enfreint la règle de l’unité d’action et, s’ils ont mis en question la nécessité classique de l’unité de temps et de lieu, finalement, elle reste souvent respectée. • Bienséances => afin de ne pas heurter le public : tout ce qui va contre la morale est banni (les scènes de violence, la mort, etc. • Le vraisemblable => le spectateur doit pouvoir s’identifier au personnage, se reconnaître dans les situations décrites. ∆) Ces choix prônés au XVIIe n’ont plus été beaucoup suivis, toutefois, ils restent importants. C- Les genres Écriture très différente si comédie, tragédie, farce. Évoquer les différences, rapidement, entre les pièces.

Le style de Corneille lorsqu’il écrit une comédie est très différent du style de ses comédies. Reprises : Phèdre est une reprise, Iphigénie aussi ∆) Au théâtre, l’auteur écrit mais tout sera représenté.

Même si Ionesco dit que « tout est permis » au théâtre => il doit se plier aux exigences du genre (espace scénique, diction…). II- Quand la liberté totale, le « tout est permis » investit le théâtre A- La scène du théâtre de l’absurde • Becket : décors minimalistes (En attendant Godot : un arbre), fantastique (transformations en rhinocéros…) ou décors très étonnants : sable dans lequel Winnie s’enlise Oh les beaux jours. • Ionesco : intrigue circulaire (La Cantatrice chauve) ; importance des objets (comiques mais annonciateurs.

Cf.

les accessoires de Jean) B- L’action dans le théâtre de l’absurde • Fantastique : exemple la transformation de Jean.

Jeu des acteurs : évoquer les différentes mises en scène de Rhinocéros.

(NB : pas facile de montrer sur scène Jean qui devient progressivement un rhinocéros). • Pas d’action : il ne se passe rien dans La Cantatrice chauve ou pas grand-chose dans En attendant Godot qui ne viendra pas. C- Le langage Ex : la Cantatrice chauve.

Étudier le langage : ne sert à rien, les personnages parlent pour ne rien dire, ne s’écoutent pas.

À la fin, retour au début de la pièce en inversant juste les couple.

Absurde : le pompier demande « Et la cantatrice chauve » et on lui répond « Elle se coiffe toujours de la même façon » (seul moment où le personnage éponyme est évoqué). + Cf.

le dénouement de la Cantatrice chauve : retour à la première scène => les dernières répliques rejoignent les premières pour dessiner un cercle.

La facticité de toute fin est à la fois soulignée et déjouée.

Caractère interchangeable des personnages. .

NB : Selon Ionesco, l’idée de finir une pièce de théâtre n’est justifiée que par le fait que les spectateurs doivent aller se coucher. ∆) Absurdité des situations, déstructuration du langage : montre une.... »

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