I. LES PROBLÈMES ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX DES PAYS CAPITALISTES RICHES Sujet 1. La mise en œuvre des politiques économiques Quelles...
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«
I.
LES PROBLÈMES ÉCONOMIQUES
ET SOCIAUX DES PAYS
CAPITALISTES RICHES
Sujet
1.
La mise en œuvre des politiques économiques
Quelles düficultés les pays capitaQstes développés rencontrent
ils dans la mise en œuvre de leurs politiques économiques?
Les documents peuvent être contradictoires et sont présentés
sans aucun ordre précis.
(Japon, Hong Kong, Singapour, Camberra, juin 1987.)
DOCUMENT 1
Taux d'importation
(lmportations/PIB en valeur - en %)
1950 1960 1970 1975 1980
U.S.A.
...................
Japon .
........
.
.
.
......
R.F.A.
..
.
.
.........
.
....
France ..........
' .......
'
Royaume-Uni ...............
Italie ............
.
.
' .....
.
.
4,0
9,5
12,0
14,0
23,5
10,5
4,4
10,6
15,9
11,3
21,6
13,9
5,5
9,5
18,0
15,0
21,7
16,6
7,8
12,9
20,2
17,8
27,3
22,2
11,1
14,9
25,2
23,1
25,1
27,5
Source : O.C.D.E.
DOCUMENT2
L'importance des déficits enregistrés en 1982 en France sur le
commerce extérieur (93 milliards de francs) et sur la balance des
paiements courants (79 milliards de francs) rendait inévitables
des mesures de rigueur en 1983.
(...)
En France, la demande interne avait en effet augmenté de
1,5 0/o pour les deux années 1981-1982, ce qui était peu en soi,
mais traduisait une politique de relance à contre-courant, la
demande baissant en R.F.A.
de 4 0/o pour les mêmes années et
de 3 0/o dans l'ensemble des pays européens.
La recherche d'une,
croissance économique soutenue par la consommation des
.
ménages n'est plus possible en 1983.
Elle l'est d'autant moins
que les déficits de toutes sortes s'accumulent (État, collectivités
locales, Sécurité sociale, entreprises publiques et privées), signe
évident d'un pays vivant au-dessus de ses moyens.
(...)
M.
Delors force la dose.
Il annonce le 25 mars un plan visant
à réduire la demande intérieure de 65 milliards de francs, soit
presque 2 OJo du produit national.
Source: Le Monde, «Bilan économique et social 1983».
DOCUMENT3
Alors que le financement budgétaire a trouvé ses limites, le
secteur public industriel ne peut pas être épargné par la rigueur.
Sur le plan social ces groupes seront parmi les premiers touchés
par lès restructurations.
Sur le plan économique, de nouvelles
règles sont imposées.
Déjà M.
Chevènement< 1 l avait affirmé en
1982 : « Les entreprises nationales doivent gagner de l'argent.
L'État n'est pas un collectionneur d'ardoises.» M.
Fabius, à
son arrivée rue de Grenelle, est allé plus loin.
A l'exception de la
sidérurgie et de CdF-chimie, les entreprises publiques sont
tenues de «sortir du rouge» en 1985.
(...) et il est annoncé que
les P.D.
G., lors du renouvellement de leur mandat, seront jugés
sur leurs résultats.
Ces sociétés sont en outre obligées de faire de nouveau appel
à l'épargne privée, par le biais des prêts participatifs, mais aussi
par la filialisation de certaines activités, un premier pas vers une
dénationalisation.
Ainsi, la rigueur aidant, a-t-on glissé insensi
blement d'un volontarisme industriel vers un capitalisme d'État
dans lequel les entreprises publiques n'ont plus pour rôle pre
mier de privilégier l'intérêt général, et éventuellement le long
terme, mais le court....
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