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Il y a des livres auxquels on ne peut s'arracher, des lectu­ res qu'on ne se décide pas à interrompre......

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« Il y a des livres auxquels on ne peut s'arracher, des lectu­ res qu'on ne se décide pas à interrompre...

Si vous avez fait cette expérience, analysez-la. Introduction ■ Au fil des siècles, la littérature a pris une place de plus én plus importante dans la civilisation. D'où, de nos jours l'homme occupe souvent une grande partie de ses loisirs à la lecture. ■ 11 arrive même que, passionné par le livre qu'il a entre les mains, il ne songe pas à l'abandonner pour se livrer à d'autres occupations plus urgentes. Tenter d'abord de définir ce qui peut le séduire ainsi dans une œuvre... puis s'attacher à déterminer les conséquences pos­ sibles d'un tel envoûtement. ■ ■ ■ ... Jr• Partie : · pourquoi ne peut-on pas s'arracher à un livre? ■ Parce qu'on veut en connaître la fin. • Un enfant refusera d'aller se coucher sans savoir si Jim et son ami le docteur rentreront sains etsaufs de leur long voyage à la recherche de l'ile au Trésor (Stevenson). • Un adulte même se refusera à abandonner un roman inachevé : ainsi Les Caves du Vatican de Gide, dont le · .

lecteur veut connaître les multiples rebondissements et anecdotes.

Valeur attachante des livres dits «d'av�n­ ture». ■ Parce que le lecteur se passionne pour le héros, rnême si celui-cî est différent de lui, souvent parce qu'il est dif" férent. · • L'Etranger de Camus.

Beaucoup de lecteurs auxquels Meursault aurait paru ennuyeux ou fâcheux dans la vie courante se prendront d'une grande affection pour lui à travers la construction romanesque, l'écriture dramati­ que et l'analyse psychologique del'autêür qui l'éclairent mieux et lui donnent une charpente plus solide, plus visi­ ble que dans la réalité.

Valeur du .roman. ■ Parce .que le lecteur retrouve dans son livre des ques­ tions qu'il s'est souvent posées; il y découvre la réponse ou s'aperçoit qu'il n'est pas.

le seul à se les poser.

Son esprit s'élève en compagnie de celui de l'auteur, il pénètre dans une.réflexion à laquelle-il n'aurait peut-être jamais songé seul. Exemple de Montaigne dans sa «librairie» feuilletant Virgile, Sénèque, Amyot. ■ Ainsi de nombreux poètes ont fait percèvoir à l'homme simple le monde supérieur que tout aitiste tente d'atteindre par la création.

C'est d'ailleurs le désir le plus cher des artistes que cette transmission âu profane du résultat de sa quête êt s'il se montre méprisant ou déçu, comme Baudelaire dans l'Albatros, c'est qu'il pense n'être pas rejoint par le public. Exeµiple aussi de Rimbaud : «Le poète se fait voyant» et tous les poètes qui veulent se faire interprètes des «symboles»,.

ces « signes de.reconnaissance» qq'ils ont en main pour tenter de joindre l'« Azur», l'« Idéal»· le «monde des Idées» (Mallarmé, Baudelaire, Platon). Valeur initiatrice de la Poésie. II• Partie : conséquences. ■ L'évasion. - Oubli des soucis personnels, du moi, de ses insuffi­ sances, de ses déceptions. - On aime à se retrouver dans l'extraordinaire, l'exoti­ que, le merveilleux, le fantastique. - · Les enfants aiment le monde où les animaux parlent, où fées et enchanteurs interviennent. - Les «midinettes» aiment voir les bergères épouser les princes, l'homme moyen.... »

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