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Définition des termes du sujet:
ÉVIDENCE : Ce qui s’impose immédiatement à l’esprit, avec une vérité dont on ne peut
pas douter.
Qu’elle soit naïve (dans l’opinion) ou non (dans la connaissance rationnelle),
l’évidence
est
une
expérience
subjective.
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Vérité
La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité.
Elle se
définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours.
Qualité d'une proposition en accord avec son objet.
La vérité formelle, en logique, en
mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions.
La vérité
expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de
mes énoncés à propos d'un donné matériel.
On distinguera soigneusement la réalité qui
concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui
concerne un jugement.
Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou
bien un jugement faux.
La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais
la
valeur
de
mon
assertion.
La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès
et des critères du jugement vrai.
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DIRECTIONS
DE
RECHERCHE
• Le libellé du sujet ne nous invite en aucun cas à produire une dissertation sur les critères
de
vérité.
• Se demander quelles peuvent être les diverses acceptions du terme « évidence »; les
diverses
appréhensions
de
«
l'évidence
».
• Article « évidence » du Vocabulaire de la philosophie de Lalande.
« Une proposition est évidente si tout homme qui en a la signification présente à l'esprit,
et qui se pose expressément la question de savoir si elle est vraie ou fausse, ne peut
aucunement
douter
de
sa
vérité.
»
« II est nécessaire de mentionner non seulement que la proposition est comprise, mais
que la question de savoir si elle est vraie est posée; car il est certain que l'esprit, de
quelque manière qu'on explique cette abstention, peut éviter indéfiniment de formuler en
termes exprès cette alternative, et par là se refuser à l'évidence.
»
« Il ne suffirait pas de dire qu'une proposition est évidente si un homme qui la pense ne
peut douter qu'elle soit vraie; car cette impossibilité de douter peut être particulière à son
état mental (aliénation, passion, préjugé, éducation, etc.); et le langage usuel distingue
avec raison ce qui paraît évident (à un individu) et ce qui l'est effectivement (pour tout
esprit).
»
• Consulter certains travaux de Bachelard.
Cf.
le texte suivant : « Parfois nous nous
émerveillons devant un objet élu ; nous accumulons les hypothèses et les rêveries; nous
formons ainsi des convictions qui ont l'apparence d'un savoir.
Mais la source initiale est
impure
:
l'évidence
première
n'est
pas
une
vérité
fondamentale...
»
• Voir Descartes (notamment la première et la quatrième Méditation métaphysique).
La réponse la plus simple est celle-ci : le jugement vrai se reconnaît à ses caractères
intrinsèques : il se révèle vrai par lui-même, il se manifeste par son évidence.
C'est le point
de vue de Spinoza (Éthique II, 43).
« La vérité est à elle-même son propre signe «(verum
index sui).
» Celui qui a une idée vraie sait en même temps qu'il a cette idée et ne peut
douter...
Quelle règle de vérité trouvera-t-on plus claire et plus certaine qu'une idée vraie?
De même que la lumière se montre soi-même et montre avec soi les ténèbres, ainsi la
vérité est à elle-même son criterium et elle est aussi celui de l'erreur.
» Pour Descartes,
comme pour Spinoza, une idée claire et distincte qui apparaît évidente est une idée vraie
et il n'y a point à chercher au-delà.
« Les idées qui sont claires et distinctes ne peuvent
jamais être fausses », dit Spinoza.
Descartes écrit de son côté : « Et remarquant que cette
vérité : je pense donc je suis était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes
suppositions étaient incapables de l'ébranler, je jugeais que je pouvais la recevoir, sans
scrupule, pour le premier principe de la philosophie...
Après cela je considérai en général
ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine; car puisque je venais d'en
trouver une que je savais être telle je pensais que je devais aussi savoir en quoi consiste
cette certitude.
Et ayant remarqué qu'il n'y a rien du tout en ceci : je pense donc je suis,
qui m'assure que je dis la vérité sinon que je vois très clairement que pour penser il faut
être : je jugeais que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous
concevons
fort
clairement
et
fort
distinctement
sont
toutes
vraies
».
Cette conception de la vérité peut être dangereuse.
Car l'évidence est mal définie.
Nous
éprouvons un sentiment d'évidence, une impression d'évidence.
Mais devons-nous
accorder à cette impression une valeur absolue ? Descartes a senti la difficulté puisqu'après
avoir affirmé que nos idées claires et distinctes sont vraies il reconnaît « qu'il y a quelque
difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement ».
En fait, l'impression vécue de certitude n'est pas suffisante pour caractériser le jugement
vrai.
Car on peut croire être dans le vrai et cependant se tromper.
Je peux éprouver un
sentiment très fort et très sincère de certitude....
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