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Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects. Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet porte sur le roman et plus principalement sur les héros de roman. La citation de Camus envisage le héros romanesque comme semblable à tout être humain, ce que désigne l’emploi du possessif de la première personne du pluriel. Le personnage romanesque doit, selon Camus, être construit sur le modèle humain : il doit s’exprimer comme un humain, dans une langue commune à tous, vivre dans un monde proche du monde réel et effectuer des actions de taille et de portée humaines. Camus semble définir ici le héros romanesque comme un « anti-héros » en quelque sorte.

Le héros romanesque de Camus s’éloigne en effet de la définition générale du héros telle qu’elle est mise en œuvre dans la mythologie ou dans les textes légendaires et épiques : le héros est d’abord un être fabuleux, la plupart du temps d'origine mi-divine, mi-humaine, divinisé après sa mort ; c’est aussi un personnage légendaire auquel la tradition attribue des exploits prodigieux.

Le héros n’a donc a priori aucune faiblesse et ses forces extraordinaires l’élèvent au-dessus du commun des mortels. Mais Camus concède tout de même au héros romanesque une part qui dépasse l’humain : le personnage de roman, contrairement à la plupart des hommes, accomplit son destin jusqu’au bout, sans peur.

Il vit ses passions pleinement, même si elles le mènent à sa perte.

La référence au destin fait du roman le lieu de l’organisation du chaos de la réalité humaine. Problématique : Les héros romanesques ne sont-ils que des être humains menant à terme leur destin ? I) Si le héros romanesque se présente souvent comme un personnage surhumain… 1) traditionnellement L’ancêtre et le modèle du héros romanesque : le héros mythologique et légendaire Le héros antique entretient une relation privilégiée avec les Dieux : il est, soit mythique, ayant une parenté directe avec le panthéon (c'est le cas d'Hercule, fils de Zeus et véritable demi-dieu), ou légendaire, auquel cas il est fréquemment lié à un dieu tutélaire. Le plus souvent, cependant, il s'agit d'un individu exceptionnel, par exemple un fondateur, qui est vénéré sur l'emplacement de sa tombe.

Dans l’antiquité grecque, Des héros légendaires comme Achille ou Ménélas ont reçu un culte héroïque, de même que des fondateurs de cités, comme Thésée. 2) Le héros romanesque accomplit des exploits Le héros de roman est souvent célébré pour ses exploits et ses aventures surhumaines.

Il dépasse, par ses actions et son périple dans le roman, les limites des capacités humaines.

Le héros de roman est souvent un héros qui se surpasse, faisant preuve d’un courage et d’une bravoure exceptionnels.

Il peut aussi être un héros accomplissant des exploits intellectuels, un héros qui brille par son génie et ses inventions surhumaines.

Il vit souvent dans un monde lui aussi surhumain qui peut être caractérisé de fantastique ou de merveilleux, un monde où tout est possible. Ex : · Le héros du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne : Phileas Fogg, qui relève un défi extraordinaire. · Les héros des romans fantastiques, tels le professeur Frankenstein, héros du roman éponyme de Marie Schelley ou Le professeur Edison, génie et héros de l’Eve Future de Villiers de L’Isle Adam.

Montrer en quoi les inventions de ces deux héros en font des personnages « héroïques », surhumain ( invention d’une créature artificielle) è ces héros surhumains accomplissent tous un destin extraordinaire II) …Les héros de romans sont souvent des personnages ordinaires mis en lumière par un romancier… Ainsi les personnages de romans n’accomplissent pas forcément des actions extraordinaires dans un monde extraordinaire.

Les héros romanesques modernes sont plus souvent des anti-héros.

On appelle anti-héros le personnage central d'une fiction lorsqu'il ne présente pas les caractéristiques du héros conventionnel.

Souvent le « anti-héros » est en réalité un personnage de roman à taille humaine, possédant les qualités et surtout les défauts humains. 1) Le héros (ou plutôt l’antihéros) ridicule Ce nouveau héros qu’est le antihéros peut être un héros déceptif c’est-à-dire, un héros qui prétend défendre des valeurs héroïques (parfois obsolètes) mais qui n’en a pas les capacités et en devient parfois ridicule.

L’exemple par excellence de cet anti-héros est Don Quichotte, défenseur des valeurs chevaleresques dans un monde où ces valeurs n’ont plus de sens et qui va de méprise en méprise.

Don Quichotte se présente comme le personnage fondateur du héros romanesque moderne. Autre ex : Bardamu dans Le Voyage au bout de la nuit de Céline, qui par les événement et le hasard est appelé à devenir un héros héroïque malgré lui mais qui prône la lâcheté comme valeur. Autre ex : Fabrice dans la Chartreuse de Parme, qui apparaît, notamment dans l’épisode de la bataille de Waterloo comme un « anti-héros », incapable de se battre héroïquement (cf.

la fameuse phrase du narrateur-Stendhal : « à ce moment là, notre héros était fort peu héros »). à ces héros « ridicules » ne sont simplement que des hommes porteurs des faiblesses les plus caractéristiques de l’humanité, telle la lâcheté. 2) Le « mauvais » héros Ce héros non héroïque peut aussi être un héros mauvais, ne poursuivant pas une.... »

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