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Introduction A Les ressorts de la pensée philosophique Platon (427-347 av. J.-C.) B Kant (1724-1804) Les questions élémentaires de la...

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« Introduction A Les ressorts de la pensée philosophique Platon (427-347 av.

J.-C.) B Kant (1724-1804) Les questions élémentaires de la philosophie Musique Médecine PHILOSOPHIE Sciences juridiques Mathématique Sciences de la nature C Les sciences particulières trattent de parcelles de la réalité, la philosophie traite de toute la réaltté Introduction Issu du grec, le concept de plùlalpbie équivaut à amour de la sagesse ; de même, philosophe signi­ fie tk la sagesse (philos : ami, sophia ; sagesse).

Il se caractérise par son aspiration à toute forme de connaissance. A la question : quel est l'élément subjectif qui intervient à l'origine de la philosophie ? PLATON et ARISTOTE répondent : /' étoMement. « Car l'ét01111Cment, au début comme aujourd'hui encore, a poussé les hommes à philosopher [ ...] mais qui questionne et s'�onne.

a le sentiment de l'ignorance [...

] Afin donc d'échapper à l'ignorance, ils com­ mencèrent à philosopher ,.

(Alusroœ). L'homme n'admet pas comme allant de soi le monde de son expérience, tel qu'il se manifeste, mais s'étonne et P.05C la question du fondement : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien? Qu'est-ce qui agit derrière les phénomènes ? Pourquoi vivons-nous ? " Une fois que, par de telles interrogations, les évi­ dences immédiates ont été mises en question, il devient clair qu'en dépit de toute accumulation de connaissances ponctuelles, l'essence et le sens du tout restent cachés. Le doUle compte aussi pamù les forces qui don­ nent à la philosophie élan et mouvement.

A sa cri­ tique sont soumises aussi bien les sources de noire connaissance que la validité des valeurs dont nous héritons et des normes sociales. On a également vu une origine de la philosophie dans le fait que l'homme vit dans la conscience de sa mort. La menace permanente de la fin interdit une simple existence insouciante, pousse à n!fléchit sur soi-même et à décider de ce qui, dans la vie, doit être saisi comme essentiel. La souffrance et la mort sont des upérùnces­ limites, qui arrachent à une quiétude superficielle, et font surgir la question du sens qu'on donne à la vie. L'homme se caractérise biologiquement par une réduction de ses instincts naturels.

De là nait l'obligation de rcmplaœr des modes de compor­ tement innés par des détenninations de la raison, mais aussi d'un autre côté par la liberté de l'autodétennination. Un être ainsi déterminé a cependant besoin d'une n!flexion raisonnable permanente sur les fonde­ ments de son être et de son agir. « L'homme est l'être qui sans cesse veut plus qu'il ne peut, et peut plus qu'il ne doit ,. (W.

WICICU!R). Les questions philosophiques concernent tout homme.

Philosopher est une activité originaire, dans laquelle le sujet engage une responsabilité. Toute philosophie est donc une Lumière au sens de la célèbre définition kantienne : « Les Lumières sont la sortie de ) 'homme hors de l'état de tutelle dont il est lui-même respon­ sable.

L'état de tutelle est l'incapacité à se servir de son entendement sans la conduite d'un autre.» rami On ne peut résumer en un concept.... »

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