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introduction : Dans ce poème, Victor Hugo une fois encore célèbre la grandeur des « pauvres gens », des «...

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« introduction : Dans ce poème, Victor Hugo une fois encore célèbre la grandeur des « pauvres gens », des « misérables ».

Toute sa vie, le chef de l'école romantique respectera les humbles : comme le Poète est un « mage », le Pauvre est « l'homme de Dieu ».

Aussi, dès 1843, Hugo exprime dans tes Burgraves l'idée inspiratrice du Mendiant : Soyez hospitaliers surtout ! C'est la loi douce Quand on chasse un passant, sait-on qui l'on repousse ? Sait-on de quelle part il vient ? Fussiez-vous rois, Que le pauvre vous soit sacré !... Ainsi, le poète élève le pauvre au-delà de l'expression humaine.

Un coup de baguette magique, et une lamentable bure se transfigure progressivement en un « ciel noir étoile ». Par quel art Victor Hugo parvient-il à cette vision? Deux mouvements essentiels dans ce poème : Les dix premiers vers présentent la scène avec simplicité et précision.

Le choix des termes et des rythmes contribuent à tracer un tableau d'un réalisme banal.

Hugo place le lecteur à l'intérieur de la maison ; de là, nous voyons passer lentement «dans le givre et le vent » un « pauvre homme ».

Ce premier vers, sans césure, traîne comme la démarche lasse du mendiant.

Bientôt, le rythme saccadé «Je cognai sur la vitre» fait résonner le son cristallin du carreau heurté. L'homme s'arrête, la porte s'ouvre et découvre, quelques instants, le vrai visage de la rue : Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. Cette fois, la scansion des vers transmet le dandinement régulier et monotone des montures.

Enfin, le « pauvre homme » jusqu'alors impersonnel, est identifié : « c'était le vieux qui vit dans une niche au.... »

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