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Introduction : Le culte de la réussite agite notre société, mais se demande-t-on ce qu'il est bon de réaliser et...

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« Introduction : Le culte de la réussite agite notre société, mais se demande-t-on ce qu'il est bon de réaliser et pourquoi on cherche à réussir? Avant de suivre une logique de rentabilité, les actions sont des possibilités pour l'homme de réaliser ses désirs.

Si ses désirs s'arrêtent à l'efficacité et à la satisfaction personnelle, la rentabilité est peut être la seule règle.

Mais l'homme est capable de suivre des fins plus relevées d'un point de vue moral. Quelles sont les « bonnes » fins de la volonté? Ne méritent elles pas un peu de sacrifice personnel? Mais d'autre part, peut on être bon dans une quelconque activité en s'arrêtant aux échecs, en se décourageant et en passant à autre chose? Problématique : Est-on libre de déterminer sa volonté par autre chose que par une récompense? I : La volonté d'un point de vue naturaliste 1.

Le désir comme conservation de soi Les philosophes mécanistes comme Hobbes ou Spinoza considèrent que l'homme est entièrement soumis aux mécanismes de la nature.

Ils ont défini le désir comme un certain effort (conatus) de l'être vivant pour persévérer dans son être.

C'est la tendance fondamentale de tout être vivant, c'est sur ce désir fondamental que vont se décliner tous les actes de volonté particuliers.

L'espérance et la persévérance sont donc innés, elles expriment cet instinct vital du conatus. 2.

La causalité des désirs La volonté ne peut naturellement être mise en mouvement que par un certain désir, par un plaisir à atteindre.

Le principe de causalité qui dit que tout effet est nécessairement l'effet d'une cause est partout à l'oeuvre dans la nature.

Un motif de la volonté ne peut être que l'attente d'un certain plaisir, on ne peut donc pas entreprendre sans espérer ni entreprendre sans jamais réussir. 3.

L'intelligence comme stratégie L'intelligence pratique peut être définie comme le calcul des moyens et des fins.

Une stratégie qui n'offre ni espoir ni résultat ne peut être conservée par un être intelligent. L'intelligence trouve des stratégies d'adaptation au milieu et elle les modifie selon les résultats.

Persévérer dans l'erreur est un acharnement inutile qui ne dénote que la stupidité de l'agent. Transition : La volonté considérée d'un point de vue naturaliste se présente dans ses moyens comme dans ses fins comme un désir motivé par la réussite.

Mais peut on penser des fins de la volonté qui soient servies pour elles mêmes? II : Les valeurs supérieures à la réussite 1.

L'autonomie de la volonté Kant distingue la volonté déterminée par des fins empiriques de la volonté qui se donne à elle même sa propre loi.

La volonté empirique suit une loi qui lui est extérieure qui lui est imposée par quelqu'un d'autre ou par ses désirs naturels.

Cette volonté n'est pas libre, elle est servile.

La volonté libre au contraire se donne à elle même sa propre loi.

Suivant sa propre loi, la volonté n'a pas besoin d'espoir et de récompenses pour entreprendre et persévérer. 2.

L'impératif catégorique Comment la volonté peut-elle se donner à elle même sa propre loi? Kant distingue l'impératif hypothétique qui prend la forme « si...alors...

» et qui est.... »

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