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Irak 1986-1987 Pour l'Irak, l'année 1986 et les premiers mois de 1987 ont été dominés par une recrudescence des offensives...

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« Irak 1986-1987 Pour l'Irak, l'année 1986 et les premiers mois de 1987 ont été dominés par une recrudescence des offensives iraniennes, dans cette "guerre du Golfe" déclenchée par Bagdad le 22 septembre 1980.

Même si les grandes offensives iraniennes n'ont été que des demi-victoires, très coûteuses en vies humaines, il est incontestable que l'Irak a perdu des positions importantes.

D'abord, la chute de Fao, le 10 février 1986, a été une humiliation pour l'armée de Bagdad, dont les multiples contre-offensives ont échoué.

Avec l'offensive "Kerbala 5" (début janvier 1987), les forces iraniennes sont parvenues aux abords du port de Bassorah.

En fait, l'objectif de "Kerbala 5", lancée peu avant le début de la conférence islamique de Koweït (26-29 janvier 1987), ne semble pas avoir été la prise du port, mais plutôt la ville de Zoubair, au sud-ouest de Bassorah, pour contrôler la route terrestre reliant Koweït à Bassorah, par où passe une partie du ravitaillement de l'Irak.

Zoubair n'a pas été prise, mais les forces iraniennes ont pu franchir le Chatt el-Arab et établir une nouvelle tête de pont.

Malgré la violence des combats et le très grand nombre de victimes, l'armée iranienne a poursuivi ses attaques et lancé de nouvelles offensives. L'armée irakienne a multiplié les raids aériens contre les villes iraniennes, Téhéran répliquant en tirant des missiles sur Bagdad.

Cette "guerre des villes" a fait de nombreuses victimes civiles.

Parallèlement, les Irakiens ont poursuivi l'escalade militaire dans les eaux du Golfe, en attaquant les terminaux pétroliers iraniens et les bateaux qui chargent du brut iranien.

Le terminal de l'île de Kharg a été de nouveau touché à plusieurs reprises en 1986.

L'aviation irakienne a aussi frappé plus au sud, bombardant le terminal de Sirri (août 1986) et celui de Larak situé dans le détroit d'Ormuz (novembre 1986). Bagdad doit affronter aussi le soulèvement d'une partie des Kurdes d'Irak, qui représentent environ 28% de la population totale irakienne.

En novembre 1986, les deux grands partis kurdes d'opposition, l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) dirigée par Jalal Talabani et le Parti démocratique du Kurdistan.... »

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