Irlande 1991-1992 L'Irlande, aussi bien au nord qu'au sud, a dû faire face à de nombreuses difficultés en 1991-1992. Le...
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Irlande 1991-1992
L'Irlande, aussi bien au nord qu'au sud, a dû faire face à de nombreuses
difficultés en 1991-1992.
Le nombre de victimes de la violence politique a
atteint le chiffre de 94 en 1991 pour la seule Irlande du Nord (Ulster).
Par
ailleurs, les républicains irlandais de l'IRA (Armée républicaine irlandaise)
ont intensifié leur "campagne militaire" en Grande-Bretagne, notamment à
Londres.
Le 7 février 1991, un attentat au mortier a même été organisé contre le
10, Downing St., résidence du Premier ministre.
Mais c'est sans doute la
recrudescence de l'activité paramilitaire protestante (nombreux assassinats) qui
a constitué un nouveau développement.
La dégradation de l'économie - baisse de
la production, augmentation du chômage - a contribué, à sa façon, à
l'accroissement de la violence.
Les élections législatives du 9 avril 1991 ont vu un nouveau recul des partis
unionistes (48% contre 50% en 1987), des gains importants pour le parti
catholique, le SDPL (Parti social-démocrate et travailliste), avec 24% contre
21% en 1987, et des pertes pour le parti républicain, le Sinn Fein, qui est
passé de 11% à 10% et a perdu le siège que Gerry Adams détenait à Belfast-Ouest.
En république d'Irlande (Eire), en revanche, le bilan économique n'a pas été
trop mauvais et la production a été en hausse.
Mais le chômage a progressé: il
est devenu difficile pour les Irlandais d'émigrer en raison de l'importance du
chômage dans les autres pays et particulièrement en Grande-Bretagne.
C'est surtout dans les domaines politique et moral que la république a rencontré
le plus de difficultés.
Un premier scandale financier a éclaté en mai 1991.
Il a
mis en cause Harry Goodman, grand patron de l'agro-alimentaire irlandais, et a
impliqué Charles Haughey, Premier ministre et chef....
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