Irlande 2003-2004 Pays d’immigration En dépit de sa très haute flexibilité et de sa gestion pragmatique, l’économie irlandaise a connu...
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Irlande 2003-2004
Pays d’immigration
En dépit de sa très haute flexibilité et de sa gestion pragmatique, l’économie
irlandaise a connu des résultats moins spectaculaires en 2003 que dans le passé
avec un taux de croissance à 2,3 %, un taux de chômage à 4,6 % et un taux
d’inflation à 4,0 %.
Le gouvernement de coalition dirigé par Bertie Ahern
(Fianna Fáil, centre droit) a encore été vivement critiqué pour son incapacité à
gérer les inégalités grandissantes au sein de la société.
En effet, un rapport
des Nations unies (juillet 2003) a évalué le taux de pauvreté en Irlande à 15,3
%, plaçant le pays en deuxième position des pays occidentaux, juste derrière les
États-Unis (15,8 %).
Lors des élections européennes du 11 juin 2004, le Fianna
Fáil a enregistré un score en recul de près de dix points par rapport à 1999.
L’analyse du dernier recensement (avril 2002) a montré que depuis 1996 quelque
644 400 personnes avaient immigré, dont une majorité (366 800) d’origine
irlandaise.
Ce flux migratoire, témoignant de la force d’attraction du tigre
«économique» celtique, a continué à poser des problèmes d’infrastructures aigus,
notamment à Dublin où la demande dans le secteur immobilier est restée très
forte.
Afin de désengorger la capitale, le gouvernement a proposé la
décentralisation vers les régions de quelque 10 000 postes dans le service
public, stratégie qui a reçu un écho plutôt favorable dans le contexte des
élections régionales (juin 2004).
Cette stratégie, qui avait reçu un écho plutôt
favorable dans l'opinion, n'a pas empêché les partis gouvernementaux de perdre
environ un quart de leurs sièges aux élections locales de juin 2004.
L’année 2003 a vu aussi se développer un débat très vif portant sur d’autres
aspects du dossier....
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