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~Y· ~~~~:) rAMouR Du PLA1s1R coNTRE LA CRAINTE DES DIEUX L, épicurisme se propose la recherche du bonheur individuel dans un monde privé de repères politiques.

Le souverain bien est le plaisir, mais pas n'importe lequel ... La physique : le monde atomique ■ C'est une juste connaissance de la nature des choses qui permet au sage de dissiper les craintes et les superstitions qui rongent notre existence. ■ Observons d'abord le monde: il est fait de corps en mouvement, composés d'éléments divers, qui sont eux-mêmes composés.

Mais on ne peut remonter ainsi indéfiniment : il y a des éléments non composés, simples, insécables.

Ce sont les atomes (a, privatif, tomein, couper). En nombre infini, de formes différentes, ils sont les principes éternels de toutes choses.

En mouvement dans le vide, ils se rencontrent au hasard (en vertu d'une déviation infime et aléatoire de leur trajectoire : le clinamen) et s'agrègent, selon leur forme et leur compatibilité, pour former des corps composés, plus ou moins durables. ■ Tout découle ainsi du hasard - qui fait les rencontres - et des lois physiques - qui décident de la viabilité des assemblages.

Aussi, le monde, la vie sur terre n'existent pas en vertu d'un projet divin, mais par le hasard d'une heureuse combinaison. 2. L'éthique A.

Destruction des superstitions ■ Un tel système évacue du monde toute volonté divine ; aux phénomènes il faut chercher une explication strictement physique, tirée des lois de la mécanique atomistique.

Voilà qui est propre à dissiper les superstitions qu'engendrait l'ignorance. ■ La religion est en effet née de la terreur qu'inspire aux hommes la puissance énorme et mystérieuse de la nature.

Infimes au milieu d'elle, ils l'ont personnifiée, divinisée, lui attribuant une volonté dont ils ont voulu s'attirer la bienveillance en offrant des sacrifices. ■ Mais la connaissance de la physique disperse comme autant de fumée toutes ces sombres folies : le tonnerre effrayant n'est pas la colère de Zeus que nous devrions apaiser, mais l'entrechoquement dans le ciel des particules qui constituent les nuées.

Et ainsi pour tout. 62 = Séquence 3 • L'épicurisme B. « La ,nort n'est rien pour nous» 111 Le second mérite de la physique est de réduire l'autre grande cause de la religion : la peur de la mort.

Pourquoi craignons-nous la mort selon Épicure ? Parce que nous redoutons de la vivre, et tremblons de connaître ce qui la suit.

Pour conjurer.... »

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