Jean Anouilh ou la Valse des épithètes Jean Anouilh affirme qu'il n'a d'autre biographie que celle dont ses pièces racontent...
Extrait du document
«
Jean Anouilh
ou la Valse des épithètes
Jean Anouilh affirme qu'il n'a d'autre biographie que celle
dont ses pièces racontent l'histoire.
On pourrait tout au
plus chercher un fil d'Ariane dans la succession des
épithètes dont il les qualifie.
Elles sont tour à tour noires,
roses, brillantes; grinçantes, costumées, baroques, propo
sant au spectateur un itinéraire capricieux.
De /'Hermine
(1932) à Colombe (1951), les pièces se succèdent sans
relâche.
Il a le sens de l'espace scénique, du dialogue
percutant, de la situation dramatique.
Une partie de son œuvre est construite sur l'opposi
tion du noir et du rose.
Le noir, c'est l'angoisse d'exister, le
sens de la malédiction du passé, l'obsession du destin et
de la mort.
Il caractérise le Voyageur sans bagage (1937),
la Sauvage (1938), Eurydice (1942), Antigone (1944).
Le
rose, c'est la fantaisie libératrice, la pureté de l'enfance, la
poésie et le rêve.
Il teinte le Bal des voleurs (1932)....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓