Jordanie (1985-1986) La Jordanie s'est rapprochée de la Syrie. Déjà, en avril 1985, le roi Hussein...
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Jordanie (1985-1986)
La Jordanie s'est rapprochée de la Syrie.
Déjà, en avril 1985, le roi Hussein
avait choisi un nouveau Premier ministre, Zaïd Rifaï, qui entretient de bonnes
relations personnelles avec les dirigeants syriens.
L'aboutissement du processus
ainsi amorcé a été de cordiaux et fructueux entretiens à Damas entre le
président Hafez el-Assad et le roi Hussein de Jordanie, fin décembre 1985, alors
que les deux chefs d'État ne s'étaient pas rencontrés depuis six ans.
Ce
rapprochement jordano-syrien a été possible dans la mesure où le roi Hussein a
fait d'importantes concessions à la Syrie, confirmées en février 1986 par la
rupture de l'accord jordano-palestinien, conclu un an plus tôt à Amman.
L'échec de l'initiative jordano-palestinienne, qui visait à associer l'OLP à une
conférence de paix internationale sur le Proche-Orient, est due à la fois aux
réticences américaines et aux hésitations de Yasser Arafat, qui, selon le roi
Hussein, "n'a pas montré la sincérité et la clarté requises".
D'autre part,
l'assassinat, le 2 mars 1986, de Zafer al-Masri, maire de Naplouse, nommé par
l'administration israélienne, mais proche également du roi Hussein et de l'OLP,
a rendu plus difficiles les rapports entre Amman et les notables cisjordaniens,
et plus délicates....
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