Jordanie (1988-1989) La Jordanie a connu, en avril 1989, des émeutes dans plusieurs villes du Sud, en particulier à Maan...
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Jordanie (1988-1989)
La Jordanie a connu, en avril 1989, des émeutes dans plusieurs villes du Sud, en
particulier à Maan et Karak.
Ces émeutes, durement réprimées, auraient fait,
selon un bilan officieux, 11 morts et 34 blessés.
Un tel bilan est significatif
du malaise profond que traverse le royaume hachémite, d'autant plus que les
violences ont éclaté spontanément dans les fiefs bédouins du désert, fidèles
soutiens du roi Hussein.
Les Palestiniens résidant en Jordanie n'ont pas
participé à cette révolte contre la vie chère.
Cette crise purement jordanienne
a conduit le premier ministre Zeid Rifaï à présenter sa démission, le 24 avril
1989.
Il a été remplacé par un cousin du roi, le maréchal Zeid Ben Chaker,
ancien commandant en chef de l'armée.
Le nouveau gouvernement jordanien a été
chargé par le roi Hussein d'organiser des élections législatives, les premières
depuis 1967.
Les émeutes se sont déclenchées le 18 avril 1989, deux jours après l'adoption
par la Jordanie, à la demande du FMI, d'un programme d'austérité qui s'est
traduit par d'importantes hausses de produit de première nécessité, comme
l'essence, le lait ou la margarine.
Depuis plusieurs mois, la Jordanie
traversait une grave crise économique liée à trois causes essentielles: la
diminution des dons versés par les pays pétroliers du....
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