Jordanie (1989-1990) Après les violentes émeutes d'avril 1989 qui avaient fait plusieurs morts dans le sud de la Jordanie, le...
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Jordanie (1989-1990)
Après les violentes émeutes d'avril 1989 qui avaient fait plusieurs morts dans
le sud de la Jordanie, le nouveau gouvernement s'est fixé trois priorités:
organisation d'élections législatives en novembre après vingt-deux années sans
élections, redressement économique et lutte contre la corruption.
Les islamistes jordaniens ont enlevé trente et un sièges sur quatre-vingts, lors
des législatives du 8 novembre 1989, la gauche et le courant nationaliste arabe
obtenant huit sièges.
L'opposition parlementaire représente donc presque la
moitié des sièges.
Le succès des islamistes a été perçu comme un avertissement
adressé au roi Hussein.
Ce vote protestataire a traduit une volonté de
changement, particulièrement sensible chez les Jordaniens les plus pauvres,
premières victimes de la crise économique.
Le message semble avoir été compris
par le roi qui a annoncé, le 27 novembre 1989, la prochaine légalisation des
partis politiques, interdits depuis 1957.
La situation économique est demeurée préoccupante, avec un taux de chômage élevé
(dépassant 20% de la population....
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