Jordanie (1990-1991) La Jordanie a été victime de la crise du Golfe. Dès l'invasion du Koweït par l...
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Jordanie (1990-1991)
La Jordanie a été victime de la crise du Golfe.
Dès l'invasion du Koweït par
l'Irak, le 2 août 1990, le roi Hussein, allié traditionnel des Occidentaux,
s'est trouvé dans une situation très délicate.
Bénéficiant depuis des années de
l'aide financière des monarchies pétrolières, principalement de l'Arabie
saoudite, il ne pouvait approuver l'annexion de l'émirat, mais il se refusa à
condamner l'Irak.
Aussi bien les Jordaniens d'origine bédouine que les
Palestiniens de Jordanie (60% de la population totale) multiplièrent les
manifestations de soutien à Saddam Hussein.
Le roi suivra l'opinion publique.
La
crise du Golfe fut ainsi l'occasion d'un consensus.
En janvier 1991, un cabinet
d'union nationale était formé et les Frères musulmans entraient dans le nouveau
gouvernement présidé par Moudar Badran.
Mais le pays s'est isolé diplomatiquement du fait de son attitude pro-irakienne
et la situation économique et sociale n'a jamais été aussi dramatique qu'en
1991.
Déjà, depuis la fin de la guerre Irak-Iran (août 1988), l'économie avait
manifesté des signes d'essoufflement.
Après l'invasion du Koweït, les monarchies
pétrolières, qui avaient mal admis la tenue d'élections libres en Jordanie en
novembre 1989, craignant une contagion démocratique, décidèrent de suspendre
toute aide financière à Amman, tandis que l'Arabie saoudite arrêtait ses
livraisons de....
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