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Jordanie (1992-1993) Pour certains, pris en sandwich entre l'Irak, Israël, et l'Arabie saoudite, en proie six mois durant aux passions...

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« Jordanie (1992-1993) Pour certains, pris en sandwich entre l'Irak, Israël, et l'Arabie saoudite, en proie six mois durant aux passions d'un peuple largement acquis à Saddam Hussein, travaillé par les courants islamistes, le royaume ne devait pas survivre à l'épreuve de la guerre du Golfe (1991).

Contre toute attente, la Jordanie a su en moins de deux ans redresser son économie, accueillir quelque 350 000 Palestiniens expulsés du Koweït, sortir de son isolement diplomatique, tout en poursuivant les réformes démocratiques. Pour la première fois depuis la fin du conflit, le roi Hussein a pris ouvertement ses distances avec le régime de Saddam Hussein dans un discours télévisé (5 novembre 1992).

Cependant sa condamnation de la "tyrannie" a été interprétée, dans la presse locale, comme une critique adressée aux monarchies pétrolières. Le royaume hachémite est demeuré victime du blocus imposé à l'Irak, son principal débouché économique avant la crise du Golfe.

En 1992, près de 2 millions de tonnes de marchandises destinées à Bagdad ont transité par le port d'Aqaba, soit à peine plus du tiers du tonnage réalisé trois ans plus tôt.

Les autorités hachémites, sous la pression américaine, ont appliqué plus strictement l'embargo à l'égard de Bagdad à partir de l'été 1992. Privée de l'aide financière des pays du Golfe, la Jordanie a néanmoins connu une croissance économique rapide: 11% en 1992.

Un miracle dû en partie à l'arrivée des 350000 Palestiniens du Koweït.

Hautement qualifiés, ils ont aussi, grâce à leur épargne, relancé l'investissement et provoqué un boom dans la construction. Pour jeter les bases.... »

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