Jordanie (1994-1995) La paix signée entre la Jordanie et Israël le 26 octobre a été l'événement majeur de l'année 1994,...
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Jordanie (1994-1995)
La paix signée entre la Jordanie et Israël le 26 octobre a été l'événement
majeur de l'année 1994, marquant les orientations politiques et économiques du
royaume.
Préparée de longue date, elle a été précipitée par la signature, à
Washington, de l'accord d'autonomie palestinienne entre Israël et l'OLP, en
septembre 1993.
D'abord heurté de n'avoir pas été consulté, le roi Hussein s'est
engagé seul dans un processus de paix qui a laissé les Jordaniens frustrés.
Le
Premier ministre Abdessalam el-Majali a conduit ces accords, malgré l'opposition
croissante de son gouvernement, le vice-Premier ministre Touqan Hindawi ayant
été jusqu'à démissionner pour marquer son mécontentement.
Le roi a remplacé A.
el-Majali par son cousin Zayd Ben Chaker, le 5 janvier 1995, avec la mission
royale de faire cesser la controverse sur la paix, la population restant très
réfractaire à la "normalisation" des relations avec Israël.
C'est la promesse des États-Unis d'alléger la dette extérieure (5,5 milliards de
dollars en 1994) qui a fortement motivé le processus de paix.
La balance des
paiements affichait pourtant un relatif équilibre en 1994, grâce au tourisme,
pour lequel la paix constituait un enjeu crucial; l'ouverture des frontières
est, en effet, intervenue le 12 novembre 1994.
La croissance a été estimée à
5,7% pour 1994.
Les relations avec l'Autorité palestinienne sont restées difficiles sur la
question de Jérusalem et de l'autorité sur les Lieux saints, le traité conclu
avec Israël reconnaissant à la Jordanie un rôle "historique" dans leur
administration.
Un compromis a été trouvé début 1995, Amman assurant....
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