Jordanie (1997-1998) Le 19 mars 1997, Abdul Salam al-Majali revenait à la tête d'un gouvernement rénové, afin notamment de préparer...
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Jordanie (1997-1998)
Le 19 mars 1997, Abdul Salam al-Majali revenait à la tête d'un gouvernement
rénové, afin notamment de préparer démocratiquement les législatives de novembre
1997, mais l'introduction d'un décret-loi limitant la liberté de la presse, le
16 mai, a déclenché une vague de refus dans l'ensemble de la société, traduit
par l'appel au boycottage des élections.
Le plus faible taux de participation
enregistré depuis 1989 et le laminage des représentants des partis politiques
ont ainsi marqué la constitution du treizième parlement, tandis que, le 26
janvier 1998, la justice se prononçait pour l'inconstitutionnalité du décret du
16 mai.
Le limogeage du juge Kilany, responsable de cette " fronde ", a fait
écho au retour des journaux suspendus, l'interdit redevenant la règle.
Les
manifestations de soutien à Bagdad, lors de la crise américano-Irakienne de
février 1998, ont été violemment réprimées.
Elles ont fait un mort à Ma'an,
placée sous couvre-feu pendant une semaine, et mené à la troisième arrestation
de la principale figure de l'opposition, Leith Shbellat.
La maîtrise affichée de l'inflation et la diminution du déficit du commerce
extérieur ont satisfait les instances internationales, d'autant que la politique
de privatisation devrait soulager le secteur social, où paupérisation (21 %) et
chômage (de 15 % à 28 %) demeuraient irréductibles.
Au printemps 1998, le
gouvernement a abandonné son projet de contrôle des réserves privées des
sociétés tandis que l'ouverture des compagnies nationales aux capitaux étrangers
déclenchait quelques craintes.
L'espérance économique s'est traduite, sur le plan international, par l'accord
d'association avec l'Union européenne, l'accroissement des aides américaines, la
progression des....
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