Jordanie (2004-2005): Relance du processus de réforme Le roi Abdallah II a poursuivi ses tentatives d’impulser des réformes politiques, économiques...
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Jordanie (2004-2005): Relance du processus de réforme
Le roi Abdallah II a poursuivi ses tentatives d’impulser des réformes
politiques, économiques et sociales.
Au diapason des frustrations populaires, le
roi s’est impatienté de la lenteur du processus et des dissensions au sein du
gouvernement du Premier ministre Faisal al-Fayez.
Un remaniement ministériel a
eu lieu en octobre 2004 puis un changement de gouvernement en avril 2005,
remanié en juillet 2005 à la suite des critiques de la quasi-majorité des
députés quant à sa composition.
Le nouveau Premier ministre, Adnan Badran, a été
chargé d’accélérer le processus de réformes, en priorité celles visant
l’éradication de la pauvreté, la lutte contre le chômage et l’amélioration des
conditions de vie, notamment dans les régions rurales.
Les moyens prônés étaient
l’investissement dans l’éducation et la santé, la privatisation de l’économie,
les investissements, notamment étrangers, la décentralisation, la justice et
l’organisation de la vie politique (législation électorale et sur les partis).
En mars 2005, le gouvernement a soumis au Parlement un projet de loi, critiqué
car visant à éradiquer l’influence des associations professionnelles
(islamistes, nationalistes arabes et gauche radicale laïque) en tant que forces
d’opposition, et portant atteinte à la liberté d’expression et d’association.
Mue par ses positions « anti-normalisation », l’opposition a critiqué le traité
de paix jordano-israélien de 1994, ainsi que l’étroite alliance du pays avec les
États-Unis, vilipendés pour leurs politiques dans la région, notamment en Irak.
Lors du « sommet arabe » d’Alger de mars 2005, la Jordanie a proposé de
réactiver l’Initiative de....
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