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« Jouer avec les mots, faire n'importe quoi avec les mots, c'est une délivrance. Donner aux mots une liberté entière,...

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« « Jouer avec les mots, faire n'importe quoi avec les mots, c'est une délivrance. Donner aux mots une liberté entière, faites leur dire n'importe quoi, sans intention, il en sortira toujours quelque chose.

Il y aura toujours des mots liés entre eux qui, par là, signifieront...

» Ionesco.

Défendez ce point de vue de l'auteur ? « Jouer avec les mots, faire n'importe quoi avec les mots, c'est une délivrance. Donner aux mots une liberté entière, faites leur dire n'importe quoi, sans intention, il en sortira toujours quelque chose.

Il y aura toujours des mots liés entre eux qui, par là, signifieront...

» Ionesco.

Défendez ce point de vue de l'auteur ? Étrange conception des mots et du sens. « Jouer avec les mots » est différent de « faire n’importe quoi avec les mots » I- Le plaisir d’écrire A- Une écriture différente : la poésie Queneau : « Les mots il suffit qu’on les aime Pour écrire un poème » Poésie = un autre fonctionnement du langage; s’appuie sur une jubilation de la densité du mot. • Opposée au langage de tous les jours ; vocabulaire qui fait appel à l'imagination utilisation de synonymes pour exprimer des termes ordinaires (ex: «onde» pour «eau») ; recours à la métaphore. • remise en cause de la syntaxe traditionnelle = un jeu avec les sonorités (cf les assonances, les allitérations) : «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes» Racine. • Certains poètes se sont affranchis de l’obligation de la rime et de la strophe mais développent des poèmes très construits.

Cf.

Les Calligrammes d’Apollinaire => sens et mots, sens et dessins. Calligramme : néologisme > croisement des termes idéogramme et calligraphie.

Texte écrit dont les lignes sont disposées en forme de dessin.

Cette disposition graphique est généralement en rapport avec le thème du poème.

Mots et sens très importants.

La disposition des mots rappelle le sens. B- La poésie et le travail (ludique) de la langue • Au XXe siècle, les poètes ont tenté de réduire l’arbitraire du signe.

La poésie utilise aussi son propre langage : Cf.

le « Sonnet des Voyelles » de Rimbaud.

La poésie tend à créer un langage qui lui est propre. • Dans son poème, Aragon joue avec les mots et les répétitions. Ex : « Angoisse Adam-les-Passavant / Bors l'Aventure Avril-sur-Loire » ; « Adieu le lieudit l'lle-d'Elle / Adieu Lillebonne Ecublé » => répétitions des mots, mots très proches, lettres qui reviennent => renforcées par les majuscules.

Proximités, jeux qui se voient. • Tout un pan de la poésie moderne est faite de jeux avec le langage.

Le poème de Desnos invente un « langage cuit » ; les paronomases de Max Jacob créent un univers ludique où « Avenue du Maine / Les manèges déménagent ». C- Les néologismes • Les écrivains inventent de nombreux néologismes, laissent libre cours à l'invention. • Comique => Cf.

R.

Queneau.

Queneau invente même un nouveau langage.... »

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