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Kant : l'homme e&t un animal qui a be&oin d'un maître L'homme eot un animal qui. lorqu'il vit parmi d'autre6...

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« Kant : l'homme e&t un animal qui a be&oin d'un maître L'homme eot un animal qui.

lorqu'il vit parmi d'autre6 membre6 de 60n e6pèce, a be6oin d'un maître.

Car il abu6e à coup 6Ûr de 6a liberté à l'égard de 6e6 6emblable6; et quoique en tant que créature rai6onnable il 6ouhaite une loi qui po6e le6 limite6 de la liberté de tou6, 60n inclination animale s égo"i6te l'entraîne cependant à taire exception pour lui-même quant il le peut.

Il lui taut donc un maître pour bri6er 6a volonté particulière, et le torcer à obéir à une volonté univer6ellement valable; par là chacun peut être libre.

Mai6 où prendra-t-il ce maître? Nulle part ailleun que dan6 l'e6pèce humaine.

Or ce 6era lui auMi un animal qui a be6oin d'un maître. 10 De quelque taçon qu'il 6 'y prenne.

on ne voit pa6 comment, pour établir la juotice publique, il pourrait 6e trouver un chet qui 60it lui-même juote, et cela qu'il le cherche dan6 une per6onne unique ou dan6 un groupe compo6é d'un certain nombre de per6onne6 choi6ie6 à cet ettet.

Car chacune d'entre elle6 abu6era toujour6 de 6a liberté 6i elle n'a per6onne, au-deMU6 d'elle, qui 15 exerce un pouvoir d'aprè6 le6 loi6.

Or le chet 6uprême doit être juote en lui­ même et pourtant être un homme.

Cette tâche eot donc bien la plu6 ditti­ cile de toute6 et même 6a 60lution paruaite eot impoMible : dan6 un boi6 auMi courbe que celui dont eot tait l'homme, on ne peut rien tailler de tout à tait droit.

La nature ne nou6 impo6e que de nou6 rapprocher de cette idée. KANT, Idée d'une hi6toire univer6elle... Proposition de plan Introduction Problème : Comment réaliser un ordre politique parfaitement juste, qui permette à l'homme de surmonter la détresse passionnelle et le conflit? Faut-il, comme Platon, attendre l'instauration et la défense d'un tel ordre d'hommes eux-mêmes parfaits, entièrement dévoués à l'universel et au bien public? Ou bien faut-il considérer qu'une telle attente est vaine, aucun homme n'étant parfait, puisqu'il est homme? La difficulté est-elle alors si grande qu'il faille désespérer d'instau­ rer un État juste qui administre le droit de façon universelle? Thèse : La thèse de Kant se présente comme une mise à jour de ce qui fait difficulté : les mêmes raisons qui rendent le droit nécessaire - l'imperfection et la nature courbe de l'homme - semblent le rendre impossible: il faudrait un homme juste pour faire respecter des lois justes, mais un tel homme n'existe pas. L'.anthropologie philosophique fonde l'aporie du politique. Annonce du plan : La progression d'ensemble du texte montre l'ampleur de la difficulté que rencontre l'homme pour établir« la justice publique» : après avoir fait état d'une première difficulté [l.

1 à 8].

Kant la redouble et fait rebondir le problème [l.

8 à 16] pour montrer [l.

16 à 19] que si une solution parfaite est impossible, un progrès constitutionnel peut et doit nous en rapprocher. Annonce de la réflexion critique : Au sein même de la position rigoureuse de ce qui fait difficulté, s'esquisse pourtant une solution : un progrès constitutionnel. N'est-ce pas la souveraineté de la loi qui, seule, peut garantir que ceux qui en sont gardiens n'abuseront pas de leur pouvoir, comme ils seront- inévitablement tentés de le faire? 1) Une première difficulté, que le recours à la contrainte semble résoudre (l.

1 à 8). a] Énoncé de la difficulté: l'homme est un animal qui a besoin d'un maître [l.

1-2]: Il faut être attentif à ce que Kant lui-même souligne:« animal qui...

a besoin d'un maître».

Kant ne veut pas dire que l'homme est un animal, mais qu'il est un animal qui a besoin d'un maître.

L'.animal, en effet, n'a pas besoin de maître : il lui suffit de suivre rimpulsion bien réglée de la nature pour être pleinement luimême.

La nature lui suffit pour sa survie et sa régulation sociale.

Au contraire, c· est« l'insociable sociabilité» de l'homme qui rend nécessaire un« maître» pour commander et maintenir l'ordre. b] Justification de cet énoncé :.

la dualité de l'homme [L 2 à 6] : Si l'homme est un animal qui a besoin d'un maître, c'est en effet parce qu'il n'est pas seulement un animal, mais aussi un être de raison et de liberté.

Libre, il a la possibilité de dépasser à la fois la mesure de la nature et celle de la raison, et par là de s'ouvrir à la violence et à la démesure des passions.

Sa sociabili,té, pourtant nécessaire à son humanisation, ne peut donc être que problématique : si, d'un côté, sa raison lui montre la nécessité d'une loi universelle assurant la réciprocité des libertés, d'un autre, son inclination naturellement égoïste le pousse à se soustraire à la loi dès qu'il le peut.

La Liberté dont l'homme abuse ici est la liberté naturelle, absence de mesure et de contrainte, recherche égoïste de l'intérêt individuel.

Cette liberté naturelle est une fausse liberté au regard de la véritable liberté, qui consiste à agir selon des règles de raison valant pour tous. cl La conséquence IL 6 à 8) : La présence d'un maître contraignant semble résoudre cette première difficulté.

l..'.homme a besoin d'un maître qui le contraigne à agir comme s'·il vivait sous l'empire de la raison (alors même qu'il est encore en proie à la passion'), qui le force à renoncer à son poïnt de vue particulier pour se plier à la toi universelle : seule la crainte de la sanction le retient d'abord d'abuser de sa liberté.

Le marrre est celui qui par son autorité contraint à passer de la nature à la culture, du parti­ culier à l'universel, pour que l'homme puisse enfin accéder à la véritable 'liberté, autonomie raisonnable sous l'égide de lois valant pour tous. Transition ·: Alors que la difficulté semble résolue, Kant la redouble.

·ce qui se présente comme solution - un maître imposant la justice publique - est précisément ce qui fait difficulté. 2) Le maître est lui-même un homme, qui s'exemptera du droit qu'il doit faire respecter H.

8 à 16). a) Remise.... »

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