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Kazakhstan (1998-1999) Concentration des pouvoirs L'annonce par le Parlement, le 7 octobre 1998, des élections présidentielles anticipées pour le 10...

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« Kazakhstan (1998-1999) Concentration des pouvoirs L'annonce par le Parlement, le 7 octobre 1998, des élections présidentielles anticipées pour le 10 janvier 1999 (au lieu de l'an 2000) a pris l'opposition au dépourvu, contribuant à la dislocation du Front populaire, union de partis d'opposition.

Le Parlement a porté de cinq à sept ans le mandat du président, aboli la limite à deux mandats et le seuil de 50 % de participation pour valider le scrutin, tout en annulant la limite d'âge des candidats à 65 ans.

Autant de mesures destinées à permettre à Noursultan Nazarbaiev de briguer à nouveau "son" poste au-delà de 2006. Le harcèlement de l'opposition a continué, surtout à l'égard d'Akejan Kajegueldine (ancien Premier ministre), écarté pour faute administrative.

N. Nazarbaiev l'a emporté avec 82 % des voix, son plus sérieux concurrent, Serikbolsyn Abdildine (Parti communiste), ayant obtenu 12 %.

L'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) avait appelé à reporter les élections, qui ne respectaient pas ses critères.

Le 16 mars 1999, le ministre de la Justice a finalement enregistré le Parti national républicain du Kazakhstan, fondé par A.

Kajegueldine, en vue des élections parlementaires prévues pour la fin de 1999.

Cette reconnaissance a fait de l'ombre aux partis d'opposition traditionnels comme Azamat ("Citoyen", pluriethnique libéral) ou Lad ("Harmonie", russophone).

Les partis progouvernementaux ont fusionné avec le nouveau parti proprésidentiel Otan ("Patrie"). Les tensions sociales se sont maintenues, principalement dues à l'accumulation de salaires et pensions non payés.

La détérioration de la situation a encouragé l'émigration parmi les minorités ethniques.

Entre 1992 et 1998, presque 1,5 million de Russes ont quitté le pays et environ 130 000 Kazakhs s'y sont installés (49 % de la population totale), principalement en provenance des autres pays de la CEI et de la Mongolie.

Après le déclin du PIB réel de 2,5 % en 1998, N.

Nazarbaiev a annoncé une période difficile à cause des crises asiatique (été 1997) et russe (été 1998) et de la baisse du prix du pétrole, dont dépend étroitement le budget.

Les dépenses du gouvernement ont été révisées à la baisse, tandis qu'une tranche supplémentaire d'environ 217 millions de dollars a été transférée fin décembre 1998 par le FMI, satisfait d'une gestion financière qui a stabilisé la monnaie et jugulé l'inflation (2 %). Le gouvernement a introduit, dès janvier 1999, des mesures visant à.... »

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