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Kénya (1997-1998) La réélection de Daniel Arap Moi à la tête de l'État kényan le 29 décembre 1997 a suivi...

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« Kénya (1997-1998) La réélection de Daniel Arap Moi à la tête de l'État kényan le 29 décembre 1997 a suivi un scénario attendu.

Avec un peu plus du tiers des suffrages exprimés (38,5 %), le chef de l'État sortant est parvenu à devancer ses seize opposants. Cette victoire ne s'est cependant pas soldée par l'obtention d'une franche majorité parlementaire pour l'Union nationale africaine du Kénya (KANU, au pouvoir depuis l'indépendance).

Malgré des fraudes électorales répétées et une violence politique rampante, amorcée en août 1997, sur la côte, par des ratissages ethniques contre les électeurs supposés de l'opposition, la KANU n'a obtenu que 107 sièges sur 210. Cet échec relatif de l'ancien parti unique reflète son état de décomposition. Depuis que le président a annoncé, en janvier 1997, que son cinquième mandat serait le dernier, le combat engagé pour lui succéder au sein de la KANU n'a pas cessé.

Le poste de vice-président, occupé depuis 1989 par un successeur présumé, le ministre du Plan, George Saitoti, est devenu l'objet d'une telle convoitise que le chef de l'État a décidé de le laisser vacant lors de la formation du nouveau gouvernement, en janvier 1998. Dès avril 1997, l'initiative politique était de même passée dans le camp de la société civile.

En faisant se succéder les rassemblements de masse, un mouvement d'organisations non gouvernementales soutenu par les grandes Églises du pays, réclamant des réformes constitutionnelles, le Conseil exécutif de la convention nationale (NCEC), a forcé le gouvernement à entamer le dialogue avec l'opposition parlementaire.

Après deux mois de tractations (août-septembre 1997), le gouvernement a notamment été obligé de concéder l'établissement d'une liberté d'association presque totale et l'accès des partis d'opposition à la radio nationale..... »

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