Devoir de Philosophie

Kénya (2002-2003): Victoire écrasante de l'opposition L'année 2002 a été celle de l'alternance politique. Pour la première fois depuis la...

Extrait du document

« Kénya (2002-2003): Victoire écrasante de l'opposition L'année 2002 a été celle de l'alternance politique.

Pour la première fois depuis la légalisation du multipartisme (1991), les forces de l'opposition rassemblées au sein de NARC (National Rainbow Coalition) ont réussi à organiser un front commun.

Cette unité s'est faite au détriment du parti au pouvoir depuis l'indépendance, la KANU (Union nationale africaine du Kénya), laquelle a progressivement éclaté, une grande partie de son élite rejoignant les rangs du camp adverse.

Cette implosion s'est opérée en deux étapes.

Au printemps, la KANU a fusionné avec le NDP (National Development Party) un parti qui coopérait avec le gouvernement depuis la fin des années 1990 et qui incarnait l'une des importantes ethnies de l'ouest du pays, les Luo.

Plusieurs caciques du régime ont alors été écartés.

À l'automne suivant, le président sortant Daniel Arap Moi (au pouvoir depuis 1978) a imposé son dauphin, Uhuru Kenyatta (fils du «père de la nation» Jomo Kenyatta), comme le candidat de la KANU à l'élection présidentielle prévue pour le 27 décembre 2002.

C'était le diktat de trop.

Tous les «big men» ayant de grandes ambitions ont «quitté le bateau» et rejoint l'autre camp que tous les sondages donnaient gagnant.

De plus en plus hétéroclite, l'opposition avait besoin d'un leader.

En octobre 2002, Mwai Kibaki est apparu comme l'indispensable arbitre.

L'élection présidentielle opposait dès lors deux Kikuyu, la communauté numériquement et économiquement la plus importante du pays. Le choix des Kényans a été clair.

Lors de l'élection pésidentielle, ils ont plébiscité M.

Kibaki, lequel a recueilli 62,3 % des voix et a dépassé la barre des 25 % dans l'ensemble des provinces du pays.

Sur un total de 210 circonscriptions, 125 sièges sont revenus à.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓