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Kirghizstan (1992-1993) Soucieux de faire de son pays le fleuron de la démocratie en Asie centrale, le président Askar Akaiev...

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« Kirghizstan (1992-1993) Soucieux de faire de son pays le fleuron de la démocratie en Asie centrale, le président Askar Akaiev a vu sa marge de manoeuvre diminuer au cours des mois qui ont suivi son élection, le 13 octobre 1991.

En effet, par son choix de favoriser le pluralisme, il n'a pu éviter le déclenchement d'une crise sociale interne (qui allait lui imposer d'ajourner la privatisation des terres et de promettre l'augmentation des salaires), alors qu'à l'extérieur, il lui était reproché de faire une diversion fâcheuse en organisant, en décembre 1992 une conférence sur les droits de l'homme. Sa pratique politique s'est pourtant distinguée de celle des autres présidents d'Asie centrale par son souci d'équilibre et d'ouverture.

Après avoir reproché aux médias kirghizes, en juin 1992, leur "hystérie anti-russe", il a autorisé un mois plus tard, l'enregistrement du Parti de la renaissance nationale (anti-russe et anti-gouvernemental), puis rééquilibré l'échiquier politique en légalisant en août 1992 le Parti républicain populaire (contre la discrimination ethnique) et en septembre, la résurgence du PC kirghize qui, fort de ses 2000 membres, a remporté quelques succès lors d'élections locales de l'été 1992.

Son attitude a aussi été mesurée en ce qui concerne l'islam.

Ayant dénié toute légalité au PRI (Parti de la renaissance islamique, peu représenté dans sa république), il a veillé à ce que les principes islamiques soient inscrits dans la nouvelle constitution présentée au Parlement en mai 1992.

De même, par souci de jouer un rôle politique régional et de freiner la contamination fondamentaliste s'est-il présenté comme médiateur dans la guerre civile du Tadjikistan (communistes contre coalition d'opposition accueillant des islamistes).

C'est aussi.... »

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