Kirghizstan (1994-1995) La faiblesse du pouvoir central au Kirghizstan est atypique en Asie centrale. Les pouvoirs locaux sont, en effet,...
Extrait du document
«
Kirghizstan (1994-1995)
La faiblesse du pouvoir central au Kirghizstan est atypique en Asie centrale.
Les pouvoirs locaux sont, en effet, très autonomes dans un pays enclavé où la
circulation est difficile.
Le 5 septembre 1994, le gouvernement a démissionné,
après le blocage complet du Parlement, divisé entre conservateurs et libéraux.
Des élections législatives se sont tenues début février 1995, mais les
accusations de fraude électorale ont entraîné l'organisation d'un troisième tour
pour un certain nombre de sièges (le quorum étant cependant atteint).
Dans le nouveau Parlement se sont trouvés siéger avant tout des représentants
des pouvoirs locaux, très conservateurs, s'opposant aux réformistes du président
Askar Akaiev.
De plus, 80% des députés élus étaient des Kirghizes "de souche",
alors que ceux-ci constituent à peine la majorité de la population, ce qui
confirme l'exclusion des autres groupes (surtout russe et ouzbek).
Si les Russes
ont obtenu quelques concessions, comme la création d'une université slave à
Bichkek, les tensions locales entre Kirghizes et Ouzbeks sont restées fortes, en
particulier dans la ville d'Och.
Quoique....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓