Kirghizstan (1997-1998) Le président Askar Akalev, naguère perçu comme le chef d'État le plus " démocrate " d'Asie centrale, n'a...
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Kirghizstan (1997-1998)
Le président Askar Akalev, naguère perçu comme le chef d'État le plus "
démocrate " d'Asie centrale, n'a cessé de renforcer l'autoritarisme de son
pouvoir.
Le Premier ministre Apas Djoumagoulov (63 ans) a démissionné en mars
1998, remplacé par Kubanichbeg Joumaliev (42 ans), un ingénieur, mais surtout un
académicien (nommé du temps où A.
Akaiev était président de l'Académie).
Sa
nomination, le 25 mars, a été approuvée à mains levées par Parlement, sans débat
préalable.
Le Premier ministre n'a de toute façon guère de pouvoir depuis la
réforme de la Constitution en 1996.
Ce changement est intervenu après le
limogeage de deux hauts responsables : le ministre des Affaires étrangères, Roza
Atunbayeva, remplacée en 1997 par Mouratbeg Imanaliev, et le président du
Parlement, Almambet Matoubraimov, remplacé par Abdougany Erkebaiev (44 ans) en
novembre de la même année.
Le mandat du président du Parlement a été réduit à
deux ans par la même occasion.
La première radio libre du pays, Radio-Almaz, a
été fermée en février 1998.
Mais le Parlement a refusé, le même mois, un
amendement présidentiel créant le délit de " propagation de fausses nouvelles ".
De même, la capitale, Bichkek, a vu une succession de manifestations, des
sans-logis aux retraités.
La volonté du président de renforcer ses....
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