Kirghizstan (2001-2002): Dure répression de l'opposition Bien qu'éloigné de l'Afghanistan, le Kirghizstan est devenu l'un des principaux points d'appui pour...
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Kirghizstan (2001-2002): Dure répression de l'opposition
Bien qu'éloigné de l'Afghanistan, le Kirghizstan est devenu l'un des principaux
points d'appui pour les opérations aériennes des troupes de l'alliance
antiterroriste internationale en Afghanistan.
L'aéroport de Manas, près de la
capitale Bichkek, est devenu une base aérienne pour l'aviation américaine mais
aussi française, et il s'y trouvait également des contingents australiens,
danois, espagnols et coréens.
En fait, l'éloignement du théâtre des opérations,
ainsi que l'absence de militantisme islamique dans le nord du pays faisaient
apparaître le Kirghizstan comme le plus sûr des pays de la zone, face à un
éventuel terrorisme islamique.
Au Kirghizstan comme ailleurs, le président Askar Akaiev a tenté de profiter de
ce soutien à la coalition internationale pour renforcer son pouvoir, mais il
restait confronté à une forte opposition, sur des bases plus régionalistes que
politiques.
En janvier 2002, l'ancien candidat à l'élection présidentielle et
président du Parti démocratique Almaz Atambaev s'est enfui en Turquie pour fuir
la répression.
L'ancien vice-président et opposant principal Félix Kulov a été
condamné à sept ans de prison en mars 2002, tandis que le député de la province
de Djalal-Abad, Azimbek Beknazarov, arrêté en janvier, passait lui aussi en
jugement, événement à l'origine de manifestations.
Les 17 et 18 mars 2002, la
répression d'une contestation de rue a provoqué la mort de....
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