l anne robert TURGOT Le produit augmentera dans une proportion beaucoup plus grande que les avances n'accroissent, et cela, jusqu'à...
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l
anne robert
TURGOT
Le produit augmentera dans une proportion beaucoup
plus grande que les avances n'accroissent, et cela, jusqu'à un certain point 011 le produit sera le plus grand
qu'il soit possible, comparé aux avances.
Passé ce
point, si on augmente encore les avances, les produits
augmenteront encore, mais moins, et toujours de moins
en moins jusqu'à ce que, la fécondité de la nature étant
épuisée et l'art n'y pouvant rien ajouter, un surcroît
d'avances n'ajouterait absolument rien au produit.
Observations sur le mémoire de M.
Saint-Péravy, 1768
Anne-Robert Turgot est né à Paris en 1727 et mort, à Paris également, en 1781.
Après avoir été Intendant de la généralité à
Limoges, il devint en 1774 secrétaire d'Etat à la Marine puis contrôleur général des Finances.
Influencé par les idées physiocratiques qui prônaient les vertus du libéralisme dans le domaine économique, Turgot contribua à libéraliser le commerce et l'industrie
en autorisant la libre circulation des grains et en supprimant les
maîtrises et les jurandes (groupes professionnels).
Il fut, en particulier sous la pression des privilégiés, disgracié par Louis XVI en
1776 et remplacé par Necker.
La plupart de ses réformes libérales
furent alors supprimées.
un physiocrate dissident
Turgot est, à certains égards, proche de la pensée physiocratique; en particulier, dans sa "lettre au contrôleur général Terray
sur le commerce des grains" il affirme que "le système de la liberté est très favorable aux propriétaires, dont il augmente les revenus"; et il reconnait une place privilégiée à l'agriculture, "le peuple, le journalier, l'artisan n'a rien par....
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