Devoir de Philosophie

L� scepttc_i_s�e {Antiq(!itéL _ UNE CRITIQUE DE LA CONNAISSANCE L e scepticisme• n'est pas un corps de doctrine constitué, sou­...

Extrait du document

« L� scepttc_i_s�e {Antiq(!itéL _ UNE CRITIQUE DE LA CONNAISSANCE L e scepticisme• n'est pas un corps de doctrine constitué, sou­ tenu par des parti.�ans, mais l'attitude générale qui consiste, devant toute proposition, à en faire un problème qui justifie un examen. Ce n'est pas la doctrine vide et paradoxale de celui qui doute de tout, mais l'attitude du sage qui soumet tout savoir à un examen critique. 1.

La sagesse sceptique A.

L'examen sceptique ■ Le sceptique s'abstient de prétendre détenir la vérité: il se contente de la chercher.

Il ne croit détenir aucune vérité sur la vérité elle-même, ni savoir qu'il la détient, ni savoir qu'elle est hors de portée. ■ Le sceptique n'est donc pas celui qui doute, mais celui qui examine. Il ne cherche pas à ruiner l'édifice de la connaissance, mais cherche la connaissance.

L'école sceptique cherche, examine, suspend son juge­ ment, et dévoile les impossibilités de juger qu'on détient la vérité. ■ L'examen du sceptique consiste à comparer ce que l'on constate et ce que l'on en dit.

Ce que l'on constate ne saurait être remis en ques­ tion ; les arguments qui contredisent les évidences ne sont donc nulle­ ment convaincants.

Le sceptique ne remet pas en cause ce que lui livrent ses sens mais le jugement qu'il porte. B.

Le bonlieur du sceptique ■ Le sceptique est celui qui voulait trancher les débats par la vérité, afin d'atteindre le bonheur, qui est la tranquillité de l'âme.

Parce qu'il n'y parvient pas, il suspend son jugement : il découvre alors accidentelle­ ment que la paix de l'âme est essentiellement liée à la suspension du jugement. ■ La tranquillité d'âme est son immobilité : elle n'est pas plus tirée en un sens qu'en un autre.

Son premier principe est donc: « rien de plus», c'est-à-dire rien ne me fait plus penser ceci que son contraire; le principe qui en découle est : « À tout argument s'oppose un égal argument.

» 2.

Le problème de la vérité A.

Le critère de la vérité ■ Quel est le critère de la vérité, c'est-à-dire le signe qui nous permet de savoir que ce que nous pensons est vrai ? Trois critères du jugement sont possibles: celui qui juge (l'homme), ce au moyen de quoi il juge (instrument), et comment il juge (faculté).

Nous savons qu'un juge-_ ment est vrai soit parce que c'est tel individu qui le porte, soit parce qu'il est porté d'après tel instrument, soit parce qu'il est porté de telle façon. ■ L'homme ne peut être le critère de la vérité, puisqu'il est lui-même indéfini et incompréhensible ; or un critère doit être clair,.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓