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L01 liberté L'essentiel du cours « Être libre, c'est faire ce que je veux» : telle est notre définition courante...

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« L01 liberté L'essentiel du cours « Être libre, c'est faire ce que je veux» : telle est notre définition courante de la liberté. Je ne serais pas libre si on contraint ma volonté par des règles, des ordres et des lois. Être libre serait la condition naturelle de Phomme, et la société la marque de son esclavage.

Est-ce tenable ? La liberté, affranchissement de la nature • Le comportement d'un animal est dicté par son fnsting:; il vit dans une totale servitude à la nature qui l'empêche d'agir autrement.

Seul un être affranchi du déterminisme naturel peut être libre. • Pour être libre, il faut arracher sa volonté à la tyrannie des instincts.

Selon Kant, c'est le rôle de l'éducation: discipliner les instincts pour civiliser l'homme. La vie en communauté libère de la nature en substituant les lois sociales aux lois naturelles.

Nous accédons à la liberté par la culture qui fait taire la nature en nous. Libre arbitre et devoir moral • Suis-je libre de vouloir ce que je veux ? Le plus souvent, ma volonté est détermfnée-par ceque je SUIS: je ne veux être plus grand que parce que je suis petit. Ma volonté n'est donc libre que quand elle est libérée de toute détermination particulière, et veut ce que toute volonté peut vouloir universellement. • Pour Kant, ma volonté est universelle quand elle veut ce que tous veulent : être respecté en tant que volonté libre ; c'est l'impératif de la moralité (traiter tout homme comme une fin en soi, et jamais simplement comme un moyen). La libet!_é se cm,-quiert en luttant contre les désirs et en obéissant à un mobile rationnel. Autonomie et responsabilité • S'il suffisait d'obéir aux lois pour être libre, alors les sujets d'une tyrannie seraient libres.

Pour Rousseau, la liberté politique n'est pas l'absence de loi, mais le fait d'être auteur de la loi à laquelle on se soumet.

La loi garantit la liberté quand elle est votée par tous en vue du seul intérêt général. • Si la liberté est l'essence de l'homme, alors il n'a ni« nature» ni« caractère»: il est ce qu'il a choisi d'être, même implicitement (Sartre).

Pour Heidegger, l'essence de l'homme, c'est l'existence : parce qu'il est temporel, l'homme est à chaque instant jeté vers des possibles parmi lesquels il lui faut choisir (qu'il le veuille.... »

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