La bataille de Stalingrad Le 31 janvier 1943, la capitulation devant Stalingrad de la VIe armée commandée par le maréchal...
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La bataille de Stalingrad
Le 31 janvier 1943, la capitulation devant Stalingrad de la VIe armée commandée
par le maréchal Friedrich Paulus est la première défaite de l'armée allemande.
Cette bataille marque un tournant dans la guerre.
Le 22 juin 1941 à 22h15, les unités allemandes franchissent la frontière de
l'URSS sans déclaration de guerre.
L'Union soviétique, mal préparée, réagit à
l'attaque de façon hésitante.
Bien qu'informé à plusieurs reprises des projets
d'Hitler, Joseph Staline ne veut pas croire à la guerre car il a signé en août
1939 un pacte de non-agression avec l'Allemagne.
Aussi les divisions blindées
allemandes pénétrèrent-elles rapidement dans le territoire soviétique sans
rencontrer de résistance.
Jusqu'à la mi-juillet, les trois armées font des
centaines de milliers de prisonniers et anéantissent un important matériel de
guerre ou s'en emparent.
L'armée allemande contrôle les États baltes, la Russie
blanche et une grande partie de l'Ukraine.
Pour Hitler, cette guerre contre l'Union soviétique représente un affrontement
militaire particulier.
Ne pouvant conquérir directement la Grande-Bretagne, il
recherche une solution à l'Est pour forcer les Britanniques, qui seraient alors
seuls devant lui, à se rendre.
En même temps la campagne de Russie présente un
caractère idéologique.
Hitler se veut toujours l'ennemi juré du bolchevisme.
Enfin, il veut offrir un nouvel espace vital à la nation allemande.
Mais dès la fin de l'année 1941, l'avance en direction de Moscou est stoppée par
la boue et le froid.
Cependant, à l'automne 1942, l'armée allemande atteint la
Crimée, le Caucase et les rives du Don.
Mais Hitler s'est fixé pour objectif la....
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