Devoir de Philosophie

LA BIOETHIQUE - IFSI

Publié le 23/07/2014

Extrait du document

L'euthanasie

Le faible taux de natalité en est aggravé.

Dans 80 % des cas, l'avortement entraîne

des perturbations psychologiques chez la

femme.

Il y a un risque d'hémorragie secondaire

apr�s la septi�me semaine.

Il y a des risques de complications en cas

d'avortement par aspiration et des risques

cardio-vasculaires et respiratoires en cas

d'avortement chimique par antihormone

chez les femmes fumeuses de plus de

35ans.

L'avortement revient à détruire la vie. Il est

interdit par certaines religions.

En droit français, l'euthanasie est assimilée à un meurtre. C'est une faute pénale

et déontologique, même si le malade en fait la demande. En revanche, l'euthanasie

a été légalisée aux Pays-Bas: la justice peut décider de poursuivre ou non

les médecins qui auront administré la mort douce en fonction des circonstances.

Actuellement, plus de 3 000 morts euthanasiques seraient pratiquées chaque

année aux Pays-Bas.

L'expérimentation animale

La déclaration d'Helsinki et les directives internationales des sciences médicales

interdisent qu'une substance soit utilisée chez l'homme avant d'avoir été éprouvée

chez l'animal. Selon le décret du 19 octobre de la directive européenne,

« Cette loi devance le risque de voir s'installer à terme un nouvel eugenisme (sélection des embryons en vue de l'a mélioration de la race) d'autant plus insi­ dieux qu'il aurait été proposé par le corps médical et réclamé par les parents.

Le don d'organe Le prélèvement d'organe s'effectue sur des personnes en état de mort cérébrale.

li est systématique chez l'a dulte à condition qu'il ne se soit pas, de son vivant, opposé à un tel don.

S'il est décédé et qu'il n'a pas fait connaître ses volontés, le médecin doit recueillir le témoignage de la famille.

Ces prélèvements doivent être anonymes et gratuits et ils ne peuvent être effectués qu'à des fins thérapeu­ tiques ou scientifiques.

Cette disposition permet à la France d'affi rmer son opposition contre le com­ merce des organes (reins, cornées, cœurs ...

) et du sang pratiqué par certains pays.

Le corps humain Le corps humain possède désormais un statut qui repose sur quelques grands principes: •indisponibilité : le corps humain ne peut faire l'objet d 'une pro­ priété.

Ce principe inter­ dit la pratique des loca­ tions d'utérus ou des mères porteuses; •inviolabilité : on ne peut toucher au corps humain sans le consente­ ment de la personne; •intégrité : toute pra­ tique eugénique est pas­ sible de réclusion crimi­ nelle; •non-brevetabilité : le corps humain, ses élé- D olly, une brebis clone venue au monde sans fécondation préalable, a révolutionné la science.

Le principe est clair: on prélève une cellule de glande mammaire sur une brebis adulte, d'où on a extrait le noyau qui contient le code génétique (ADN).

On intro­ duit ce noyau dans un ovule privé de son propre noyau.

Une décharge électrique fait office de pénétration de l'ovule par un spermatozoïde.

Puis on implante l'œuf dans l'utérus d' une mère porteuse.

Cette avancée scientifique a de nombreux avantages: • des êtres vivants peuvent être reproduits à l'identique et servir de réservoir d 'organes au profit de l'homme; • des médicaments peuvent être fabriqués à partir d'ani­ maux génétiquement modifiés comme ce lait contenant un vaccin utile à l'homme mis au point par les Hollandais; • l'industrie alimentaire peut produire des animaux exac­ tement semblables en qualité; • elle va perm ettre de mieux comprendre le développe­ ment de l'embryon ou encore les mécanismes du cancer.

Mais il existe des risques de dérives concernant l'expéri­ mentation humaine: •en France, toutes les manipulations servant à reproduire un être humain sont interdites.

Mais ce qui est interdit dans un pays peut très bien être permis dans d'autres.

On l'a vu avec les mères porteuses en Grande-Bre t agne; • il est primordial de préserver le caractère unique de l'homme, sinon on risque de vouloir apparaître des pra­ tiques eugéniques; • après l 'a ffaire de la vache folle ou du soja transgénique, l'opinion publique n'es t pas prête à accepter des manipu­ lations génétiques liées à l'alimentation.

Un moratoire doit impérativement être signé.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles