La bourgeoisie au XIXe siècle Texte n° 1 : L'industrie de la soierie lyonnaise Aynard: Lyon en 1889. Introduction au...
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La bourgeoisie au XIXe siècle
Texte n° 1 : L'industrie de la soierie lyonnaise
Aynard: Lyon en 1889.
Introduction au rapport de la Section d'Economie Social
du Comité départemental du Rhône pour l'Exposition Universelle de r889.
(Lyon
Mougin-Rusand, r889, I vol.).
cc La fabrique lyonnaise 1 de la soierie est au point de vue de l'excellence et de
la variété des produits, de l'importance de la fabrication, comme de l'anti
quité de l'origine, la plus belle des grandes industries françaises.
Personne ne
· peut lui contester le prix de la beauté.
cc On ne connaît point en France de grande industrie implantée depuis
bientôt quatre siècles et demi dans le même lieu, y ayant grandi sans relâche,
y étant pleine de force et de prospérité, et formant encore le centre le plus
puissant du monde entier pour sa production spéciale.
cc Depuis 1885, l'ingéniosité de nos industries a créé de nouveaux arti
cles et notre production totale évaluée pour 1888 de 390 à 400 millions
représente, si l'on tient compte de la différence des valeurs, la plus haute
que Lyon ait jamais atteint.
[...] La valeur technique est restée supérieure
surtout par ce fait que la fabrique de Lyon est la seule à pouvoir créer
à la fois des articles innombrables auxquels la soie se prête depuis le velours
épais jusqu'à la gaze impalpable, depuis le brocart épinglé et rebouclé
d'or à 200 F le mètre jusqu'à la guenille brillante à 60 c.
dont se pare la
1.
Lafabrique bonnaise (voir explication p.
204).
PROBLÈMES SOCIAUX DE LA CIVILISATION INDUSTRIELLE
fille de campagne.
Les autres fabriques possèdent des spécialités : Crefeld
a le velours schappe 1, Zurich, les étoffes légères, Côme, le satin et la faille 2•
Lyon seul possède l'universalité des produits.
La fabrique de Lyon a rem
porté cette....
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