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La "coalition violette", réunissant le Parti du travail (PvdA, socialiste, arborant la couleur rouge) et le Parti populaire pour la...

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« La "coalition violette", réunissant le Parti du travail (PvdA, socialiste, arborant la couleur rouge) et le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD, libéral, portant couleur bleue), a résisté à ses divergences internes sur la politique économique et sociale du pays.

Toutefois, le succès des libéraux aux élections provinciales du 8 mars 1995, outre qu'il a renforcé leur position à la Première chambre (Sénat), les a incités à revendiquer un poids plus grand dans la politique gouvernementale.

Ils sont même allés jusqu'à demander une renégociation de l'accord de gouvernement de 1994, à laquelle se sont refusés les socialistes.

Ceux-ci ont pourtant poursuivi la politique gouvernementale de rigueur impulsée par cet accord, dans un contexte un peu plus favorable en raison des bons résultats macroéconomiques de 1995 (croissance de 3 % du PIB).

Le déficit budgétaire et la dette publique sont demeurés un peu supérieurs aux critères du traité européen de Maastricht, mais ne devraient pas empêcher les Pays-Bas de faire partie de l'Union économique et monétaire (UEM). On aurait pu parler aussi d'une bonne année pour les entreprises néerlandaises, s'il n'y avait eu le drame de Fokker.

Ce constructeur d'avions avait été repris en 1993 par le groupe allemand Daimler-Benz, avec une participation de l'État néerlandais.

A l'automne 1995, l'actionnaire principal a refusé de renflouer l'entreprise si les Pays-Bas ne participaient pas une nouvelle fois à la recapitalisation.

Les deux partenaires restant sur leurs positions, la firme a dû être déclarée en faillite le 15 mars 1996: 5 664 salariés (sur 7 900) ont reçu leur lettre de licenciement, quelques filiales seulement poursuivant leur activité.

Des repreneurs potentiels se sont rapidement déclarés, mais en juin 1996 aucune solution n'avait encore été trouvée. La fin de l'année 1995 et le début de 1996 ont été marqués par une relance de la polémique franco-néerlandaise sur la politique menée à l'égard de la drogue.

On se souvient qu'un des motifs fournis par la France pour ne pas appliquer intégralement l'accord de Schengen sur la libre circulation des personnes avait été le trafic de drogue depuis les Pays-Bas.

Des discussions s'étaient engagées, qui.... »

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