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La comédie au XIXe siècle Le XIX" siècle n'a guère été favorable au développement et au renouveau du genre comique....

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« La comédie au XIXe siècle Le XIX" siècle n'a guère été favorable au développement et au renouveau du genre comique.

Il hésite entre les comédies sombres et le vaudeville. LES « COMÉDIES DRAMATIQUES » DE MUSSET L'auteur de Lorenzaccio, l'un des grands drames romantiques du XIX8 siècle, est aussi l'auteur comique le plus important de l'époque. Musset pratique le genre des proverbes, alors à la mode.

Le titre de ses pièces - un proverbe - en résume l'intrigue : - On ne badine pas avec l'amour (1834) ; - Il ne faut jurer de rien (1836) ; - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée (1845) ; - On ne saurait penser à tout (1849). De dimension réduite, ces pièces valent par leur vivacité et leur rythme.

D'autres, comme À quoi rêvent /es jeunes filles (1833) ou Les Caprices de Marianne (1833), poursuivent le chemin ouvert par Marivaux. 1 Le mélange des genres Les comédies de Musset mêlent étroitement le bouffon et le drame. Du côté du bouffon se rangent des personnages ridicules, presque des fantoches, qui attirent sur eux le rire du spectateur et, souvent, des autres personnages.

Parfois, leur nom les disqualifie: c'est le cas de Dame Pluche dans On ne badine pas avec l'amour. Mais l'amour, vécu de manière absolue, tire la comédie vers le drame.

Pour Musset, la tragédie gît toujours au cœur de la passion. On ne badine pas avec l'amour Le baron de Perclican projette de marier son fils et sa nièce Camille.

Le premier vient de terminer ses études de droit et la seconde sort du couvent, où elle a été élevée.

Mais, dès leur première rencontre, Camille semble insensible au charme du jeune Perdican.

Dépité, celui-ci invite à souper la jeune paysanne Rosette, sœur de lait de Camille. Camille annonce son intention de quitter le château.

Mais elle charge Dame Pluche de transmettre un billet à Perdican pour le convier à un rendez-vous.

Tout en continuant de courtiser Rosette, Perdican se rend à l'invitation de Camille.

Celle-ci lui explique que, dégoûtée de l'égoïsme des hommes, elle a décidé de se retirer du monde. Perdican découvre, par une lettre interceptée, que Camille se flatte de l'avoir désespéré.

Il la rend alors jalouse en courtisant encore davantage Rosette.

Perdican et Camille finissent par s'avouer leur amour, sans se douter que Rosette assiste à l'aveu de leur passion. La malheureuse en meurt de désespoir. 1Légèreté et fantaisie Ces « comédies dramatiques » n'en comportent pas moins des moments d'ivresse et de légèreté, parce qu'elles sont une fête du langage.

Les répliques fusent.

Tantôt pour accentuer le ridicule d'un personnage, comme ce jugement de la princesse Elsbeth sur le prince de Mantoue : «.... »

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